Le moins que l’on puisse dire c’est que ces derniers je me suis gavé de films… et encore je ne compte que ceux que je n’avais encore que jamais vu. J’espère que vous n’êtes pas pressé, y’a de quoi lire… La preuve!
7/ Super 8 de S.Spielberg
Synopsis: Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu’ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d’une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.
Avis: Super 8 est a la Science Fiction, ce que les Goonies était aux films d’aventure, avec un soupçon d’E.T. D’ailleurs, à chaque fois, on retrouve un certains S.Spielberg à la production/ réalisation.
De ce fait, on est rarement surpris par le film, qui use de ficelles classiques inhérentes au genre.
Le fait d’avoir une aventure avec des gosses pour personnages principaux, est un pêtit bol d’air dans le cinéma de SF, notamment en évitant de nous servir la même soupe indigeste que d’habitude, à savoir des gros G.I bodybuildé à la gachette facile, en croisade contre la vermine extra-terrestre. Ca change et ça fait du bien, même si du coup le ton globale du film perd un peu en maturité.
Un film qui ne révolutionnera pas le monde de la science fiction, mais que les enfants et ceux qui ont gardé une âme d’enfant, adoreront sans aucun problème.
Note: 15/20
8/ Space Cowboys de C.Eastwood
Synopsis: En 1958, les astronautes Frank Corvin, Hawk Hawkins, Jerry O’Neill et Tank Sullivan se preparent pour une mission spatiale mais, au dernier moment, la Nasa leur prefere un singe. Quarante-deux ans plus tard, le satellite russe de communication Ikon menace de s’ecraser sur la Terre. Corvin est le seul homme capable de maitriser l’antique systeme de guidage, calque sur celui qu’il avait concu quelques decennies plus tot pour Skylab. Il accepte la mission, a condition que ses trois compagnons partent avec lui…
Avis: Une comédie signée Monsieur Eastwood, c’est assez rare pour être souligné.
Et si l’idée de départ était intéressante, et réserve sont petit lot de situations cocasses, disons ce qui est, ça n’en fait pas un chef d’oeuvre pour autant (surtout quand on voit ce que le monsieur à réalisé par la suite), la faute à quelques longueur et une seconde partie plus sérieuse et conventionnelle que la première. De plus, on y croit moyennement à ses sexagénaire ayant toujours une santé suffisament bonne pour subir un entrainement pour un vol spatial (chose pas donné à tout le monde, quoi), mais bon, étant la base même du scénario et des effets comique du film, faut bien réussir à passer outre (ça reste une comédie, aussi, faut pas être trop exigeant.
Le casting, par contre est irréprochable et voir nos 4 papys du 7ème art que sont C.Eastwood, T.L.Jones, D.Shutherland et J.Garner, reste un régal, et on sent une grande amitié entre eux, et que Eastwood a réalisé ce film plus pour l’éclate que l’Oscar du meilleur film…
Sympa, mais pas inoubliable.
Note: 12/20
9/ Django Unchained de Q.Tarantino
Synopsis: Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Avis: Après le polar, le manga, le film de guerre et autres genres qu’il affectionne, Tarantino, cinéphile plus que confirmé, décide cette fois de rendre hommage au Western, avec en toile de fond la dénonciation de l’esclavage.
Au casting, on retrouve, C.Waltz, révélé par Tarantino, dans Inglorious Basterds, où il interprété le tout aussi drôle que terrifiant nazi, Landa, toujours aussi magistral, alernant avec une aisance rare, délire, sarcasme, sérieux et gravité. Alors, je ne sais pas du tout, où Tarantino est allé chercher ce comédien qui, il y a peu encore était un total inconnu, mais ce gars là est juste génial.
A ses cotés, on retrouve J.Fox, également parfait, un L.Di Caprio tout aussi déjanté que C.Waltz, tour à tour, sympathique et cruel, un de ses meilleurs rôle, et un Samuel L.Jackson en sosie d’Oncle Ben’s et gros faux cul de première.
Un casting en or!
Le scénario enchaine les scènes cultes (celle du Ku Klux Klan est à se pisser dessus!) et jongle habilement entre comédie, drame, règlement de compte. L’ensemble est très équilibré et fait preuve d’une grande maitrise. C’est pas compliqué, les presque 3H, que dure le film, passent toute seul, sans que jamais l’ennui ne se fasse sentir, même lors de scènes bien bavardes. Et si S.Leone était un grand amateur de silence pour créer des ambiance et montrer une certaine tension, Tarantino, lui opte pour de longues scènes de dialogue, le tout agrémenter de quelques répliques cultes. Et ça marche!
Quant à la B.O, elle permet de retrouver quelques compositions signées par le maitre de la musique de western, E.Morricone, mais celà n’a pas empêché Tarantino, d’y inclure, comme à son habitude, quelque titre issu de sa culture musicale, presqu’aussi impressionnante que sa culture cinématographique.
Bref, Django Unchained est un film qui nous rappelle sans cesse pourquoi on aime le cinéma. A voir et revoir…
Note: 18/20
10/ Machete de R.Rodriguez
Synopsis: Ils ont cru qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une légende…
Laissé pour mort après son affrontement avec le puissant baron de la drogue mexicain Torrez, Machete s’est réfugié au Texas, où il cherche à oublier son passé. L’assassinat d’un sénateur et un coup monté font de lui l’homme le plus recherché du pays.
Cette fois, Machete est bien décidé à se laver de ces accusations et à dénoncer une corruption rampante et tentaculaire. Mais il va trouver sur sa route Booth, un homme d’affaires prêt à tout entouré d’innombrables tueurs à sa solde ; Von, à la tête de sa petite armée personnelle, et Sartana, une employée des services d’immigration prise entre le respect de la loi et son désir de faire ce qui est juste.
Pour l’aider, Machete va faire appel à Luz, la belle au cœur de révolutionnaire, et au Padre, un prêtre aussi doué pour les bénédictions que dans le maniement des armes à feu. Se frayant un chemin à coups de rafales, de sang et de cœurs brisés, Machete cherche à la fois la vengeance et la rédemption…
Avis: Devant le succès de sa fausse bande annonce pour Machete issue du projet Grindhouse, réunissant et Boulevard de la mort de Q.Tarantino, et son cultissime Planète Terreur, Robert Rodriguez, décide de réaliser un film basé sur son trailer!
C’est avec plaisir qu’on découvre D.Trejo et sa gueule patibulaire, jusque là habitué aux rôle de méchant, en haut de l’affiche.
Hommage au film d’action des année 80, Machete se joue des codes du genre réserves quelques scènes complètement WTF. Mais celle ci un peu trop rares font, que le film peine à trouver un bon rythme de croisière… ou peut-être en attendais un peu trop de coté là, je ne sais pas.
Note: 13/20
11/ Kill Bill vol.1 de Q.Tarantino
Synopsis: Au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans.
Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l’organisation criminelle, dont leur chef Bill qu’elle se réserve pour la fin.
Avis: En fan de manga et japanimation, j’ai longtemps refusé de voir ce film de peur de voir cet univers massacré par un américain au travers d’un film (on se rappellera un fumeux Godzilla d’un fameux (ou pas) R.Emmerich…). Puis avec le temps, au travers ces autres films, j’ai fini par connaitre ce cher Monsieur Tarantino, et c’est donc une dizaine d’année après sa sortie que j’ai enfin franchi le cap.
Et je dois bien avouer que ce Kill Bill est une très très bonne surprise. Ce premier opus est un hommage d’un passionné pour la culture populaire asiatique, car outre les influences du manga, on retrouve par ci par là une touche de chambara (film de sabre japonais, comme Zatoichi) ou encore du Wuxiapian (film de sabre chinois (façon Tigre et Dragon).
Ce melting pot est d’autant plus accentué que la B.O, elle même, comporte nombre de titres japonais, révélant même au passage un groupe de gonzesses jouant du garage rock déjanté, les 5.6.7.8’s, apparaissant même dans le film. Ni plus, ni moins que la meilleure B.O dans un film de Tarantino, et quand on sait que notre homme est aussi, réputé pour le choix des musiques de ses longs métrages…
Quant au casting, c’est du bonheur en barre, et on sent qu’il s’est fait plaisir au passage. Entre certains habitués de ses films, comme M.Madsen (Reservoir Dogs) et Uma Thruman (Pulp Fiction), Tarantino y invite, pêle mêle, Darryl Hanna (Blade Runner), Lucy Liu (Tigre et Dragon), David Carradine (Kung Fu), Kenji Oba (X-Or) ou encore Sonny Chiba (beaucoup de films d’arts martiaux et aussi X-Or). Que du monde à sa place, en fin de compte!
Bref, envolées mes craintes, ce premier Kill Bill est juste la plus belle preuve d’amour que Tarantino pouvait faire pour le cinéma asiatique, qu’il affectionne tant.
Note: 18/20
12/ Kill Bill vol.2 de Q.Tarantino
Synopsis: Après s’être débarrassée de ses anciennes collègues Vernita Green et O-Ren Ishii, la Mariée poursuit sa quête vengeresse. Il lui reste à régler le sort de Budd puis de Elle Driver avant d’atteindre le but ultime : tuer Bill.
Avis: Si La Mariée pousuit sa vengeance, elle délaisse dans ce second volet, l’ambiance très « H.K » du premier opus pour une atmosphère plus intimiste. Ici, les perso sont moins barré que dans le volume 1, les sentiments et émotions prennent le dessus sur l’action. Et dans l’ensemble, je l’ai trouvé un cran en dessous que son prédécesseur, car moins déjanté et proposant une B.O relativement conventionnelle, alors que celle du premier opus était franchement de hautre volée.
Et en dépit d’un final un poil bavard, la fin des aventure de La Mariée, permettent néanmoins de passer un très bon moment.
Note: 15/20
13/ Il était une fois dans l’Ouest de S.Leone
Synopsis: Alors qu’il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer). Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne…
Avis: Je me rappelle que lorsque j’étais gosse, j’ai essayer plus d’une fois de regarder ce film, mais la lenteur de l’intro avait vite raison de ma curiosité et inévitablement, j’arrêtais le film dès le premier 1/4 d’heure.
20 ans plus tard, avec une meilleure culture cinématographique et des goûts un peu plus adulte, j’ai décidé de redonner sa chance au film. Et si l’intro est toujours aussi longue, j’ai cette fois pu en apprécier la qualité des cadrage et surtout aller plus loin que la mort de Brett McBain, ce qui m’aura permis (enfin), de voir le chef d’oeuvre qu’est Il était une fois dans l’Ouest.
En effet, le film de Sergio Leone, nous offre une galerie de personnages, certes stéréotypés, mais Ô combien charismatique. Que ça soit Franck, le tueur à gage impassible et froid, Le Cheyenne, petit truand au grand coeur, L’Harmonica, l’homme mystérieux en quête de vengeance ou Gill, la veuve battante, tous les persos sont à leur place les liens qui se tissent entre eux, tellement naturels et logiques que l’ont suit leur péripéties avec un grand plaisir. A plus forte raison que les comédiens sont vraiment excellents (mention spécial pour Jason Robards et le charme de Claudia Cardinale).
Après on peut toujours reprocher à Sergio Leone, son amour pour les longueurs, mais ça serait oublié qu’une ambiance dans un film, ça se travaille, ça se pose, que des regard peuvent en dire plus que des mots, et de ce coté là le film est impressionnant de virtuosité, car ses longs plans, en plus de proposer de magnifiques paysages, servent parfaitement l’histoire.
Et impossible d’évoquer ce monument sans parler de sa B.O, signé.E.Morricone, qui reste l’une des plus marquante de l’Histoire du cinéma, notamment les thèmes des 4 personnages principaux, que tout le monde connait, sans même avoir vu le film. Il est juste dommage que ces 4 morceaux reviennent sans arrêt, ce qui fait que le reste de la B.O passe complètement inaperçu. Mais, bon, c’est du chipotage.
Un chef d’oeuvre!
Note: 20/20
14/ Mean Streets de M.Scorcese
Synopsis: En 1973, à New York, dans la petite Italie, Johnny Boy et Charlie, des malfrats à l’affût de combines louches, côtoient les mafiosi qu’ils envient. Pour accéder au haut du pavé, une règle impérative : respecter la loi d’honneur du milieu. Charlie, lui, a ses chances, car il a un oncle mafieux. Mais le problème se pose pour Johnny, un bagarreur inconscient, criblé de dettes. Lorsque celui-ci se procure une arme à feu et commence à faire le malin, ça dérape…
Avis: J’ai un peu de mal à comprendre en quoi ce film est un chefs d’oeuvre de Scorcese.
Dès les 5 première minutes on sait déjà qu’elle va être la source du conflit à la fin du film, et c’est sans surprise qu’on se rend compte qu’on ne s’était pas trompé et entre temps Scorcese brode, tout en longueur.
Bref, c’est chiant à en mourir!
Note: 05/20
15/ Les Oiseaux de A.Hitchcock
Synopsis: Melanie, jeune femme quelque peu superficielle, rencontre chez un marchand d’oiseaux un brillant et séduisant avocat qui recherche des inséparables. Par jeu, Melanie achète les oiseaux et les apporte a Bodega Bay. Dés son arrivée, elle est blessée au front par une mouette…
Avis: Hitchcock, maitre du supsense, OUI, mais de la romance; NON!
La première moitié du film, met en place les personnages principaux à travers une histoire d’amour naissante franchement stéréotypée qu’à absolument aucun moment, je ne me suis concerné par la chose… le pire étant que ça s’éternise pendant plus de la moitié du film accumulant tout les clichés possibles et inimaginables (l’ex encore amoureuse, la mère méfiante etc…). Alors, oui, je sais 1963, blablabla, mais le fait est que ça reste d’un ennui profond!
Puis passé, 1 bonne heure, les oiseaux se font de plus en plus menaçant et inquiétant au point d’en devenir limite flippant et là, Hitchcock nous jette, enfin, tout son talent en pleine figure, et ce en dépit des effets spéciaux vieillots, mais assurément impressionnant pour l’époque.
Les bruitages (en particulier, les bruit d’oiseaux), confèrent une atmosphère assez oppressante, mais on pourra aussi déplorer l’absence totale de musiques, certes volontaire mais qui se fait cruellement sentir à certains moment…
A voir pour la seconde moitié du film… si la première ne vous fait pas abandonner avant…
Note: 12/20
16/ The Wall d’A.Parker
Synopsis: Après le décès de son père pendant la Seconde Guerre mondiale, Pink est élevé par une mère tyrannique. Devenu rock star, il mène une vie tourmentée et s’enferme sur lui-même dans sa chambre d’hôtel. Peu à peu, il sombre dans la drogue tandis que la folie commence à s’emparer de lui…
Avis: Alors là, je suis bien incapable de noter ce film. Je ne peux pas dire si j’ai aimé ou non le film, du coup je coupe la poire en 2, je lui file pile la moyenne!
D’un coté nous avons une B.O qui défonce tout sur son passage (l’album The Wall de Pink Floyd, quoi!), le tout avec de bonnes idées de mise en scène, avec un bon trip psyché, qu’on a envie de voir le film jusqu’à la fin
De l’autre nous avons un clip d’1h40, quasi incompréhensible, que l’ennui nous gagne au point qu’on a envie d’arrêter le film avant la fin!
Bref, ce film est une énigme!
Avis: 10/20
17/ Barry Lyndon de S.Kubrick
Synopsis: Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l’échelle sociale. Il élimine en duel son rival,un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l’exil. Il s’engage dans l’armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l’armée prussienne des soldats de Frederic II afin d’échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier. Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l’amant d’une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l’adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon…
Avis: Alors oui, Barry Lyndon est très beau, oui, ses musiques sont sublimes, mais la réalistion assez froide font qu’on a aucune empathie envers les personnages, d’où une abscence totale d’émotion alors que l’intrigue s’y prêtais très fortement!
Et je ne parle pas du narrateur qui se permet de raconter la scène a venir avant même que le spectateur ne l’ai vu!
Barry Lyndon le premier film qui s’auto-spoile toute les 10 minutes!
Un brin prétentieux, le film reste néanmoins sympa, mais il y avait moyen de faire tellement mieux!
Note: 11/20
18/Pour une poignée de dollars de S.Leone
Synopsis: Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d’armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d’alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d’un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s’immisce entre les deux bandes. Proposant d’abord ses services aux Rojo, l’étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.
Avis: Remake version cow-boy de Yojimbo, d’A.Kurosawa, Pour une poignée de dollars est le film qui inventa le western spaghetti, et qui révéla C.Eastwood, rien que pour ça, il fera date dans l’Histoire du cinéma. L’intrigue relativement convenue repose principalement sur le charisme de C.Eastwood et propose quelques répliques et scènes devenues cultes (et dont Retour vers le Futur II et III rendra hommage!).
Le style qui fera le succès de S.Leone n’est pas encore présent, mais on sent déjà une certaine maîtrise dans ce genre qu’il popularisera et qui le lui rendra (très) bien.
Le thème principal du film fait désormais partie des morceaux incontournable de la carrière d’E.Morricone.
Pour une poignée de dollars, 1er volet de la Trilogie du dollars (ou de l’Homme sans nom, choisissez votre camp!), reste un film fort divertissant… et le meilleur reste encore à venir!
Note: 15/20
19/ Et pour quelques dollars de plus de S.Leone
Synopsis: » L’indien « , bandit cruel et fou, s’est évadé de prison. Il se prépare à attaquer la banque d’El Paso, la mieux gardée de tout l’Ouest, avec une quinzaine d’autres malfaiteurs. Le » Manchot » et le Colonel Douglas Mortimer, deux chasseurs de primes concurrents, décident, après une confrontation tendue, de faire finalement équipe pour arrêter les bandits. Mais leurs motivations ne sont pas forcément les mêmes…
Avis: Second opus de la Trilogie du dollars, Et pour quelques dollars de plus, voit enfin le style Leone prendre forme (gros plans sur les regards, tension palpable etc…).
L’intrigues est plus riche que le premier opus et nous gratifie toujours d’autant de séquence devenues des incontournables et de répliques cinglantes.
Le duo formés par C.Eastwood est L.Van Cleef, fait des merveilles à l’écran.
Et on notera que certains éléments (le rôle de la musique dans le film, le duel final ), préfigurent déjà ce que sera un certains Il était une fois dans l’Ouest.
Là encore, la musique d’ E.Morricone est en totale adéquation avec le film et n’hésite pas à apporter une pointe d’humour au film.
Bien plus intéressant que Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus place, déjà la barre très haut en matière de western… Pourtant, S.Leone parviendra avec le dernier opus de sa trilogie à se surpasser (les doigts dans le nez), tout ce qui a été fait jusque là… et oui, le meilleur est toujours à venir.
Note: 17/20
20/ Le Bon, La Brute et Le Truand de S.Leone
Synopsis: Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s’intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l’autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n’hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.
Avis: Voici venir le dernier opus de la Trilogie du dollar et là nous avons juste à faire au meilleur film que j’ai vu depuis… Il était une fois dans l’Ouest (merde, ça fait pas si longtemps que ça que je l’ai vu, lui aussi, mon argument tombe à l’eau…). C’est juste un monument!
Trois persos radicalement opposés qui nous trimbalent 3 heures durant dans une chasse au trésor palpitante du début à la fin.
Derrière leur trait de caractère respectif définit dans le titre du film, nous découvrons que finalement, les personnages sont beaucoup moins manichéen qu’il ne pourrait l’être. Le Bon, est capable de m!anipulation si celà sert ces intérêts, le Truand, derrière son attitude de comique un peu benêt, est peut être bien le plus humain des 3, quant à la Brute, ça reste un enfoiré de première! En fait S.Leone, joue des clichés pour mieux les brisés au fur et offrir une galeries de personnages haute en couleur.
Avec de tel personnages obligé de cohabiter contre leur volonté, c’est une pléthore de scène mythique qui s’enchaine, et je ne parle pas du dialogue aussi jouissif que du Audiard.
De plus, on sent que le film à bénéficié d’un budget bien plus conséquent que les 2 volets précédent, tant les moyens déployer sont impressionnant (la bataille pour le pont notamment est un déluge d’explosion), et permet au réalisateur de pousser encore plus loin son style si particulier qui atteindra son paroxysme dans un final ANTHOLOGIQUE, qui lui même envoie un gros coup de pîed dans tout ce qui a été fait. Oubliez les duels classiques, Leone nous offre plus qu’un vulgaire face à face.
Quant à la B.O, signé, une fois encore par E.Morricone, nous offre une des meilleures partitions de sa carrière (avec Il était une fois dans l’Ouest et Mission).
Un IMMENSE moment de ciné (pourquoi avoir attendu près de 34 ans pour le regarder?)
Note: 20/20
21/ Il était une fois la Révolution de S.Leone
Synopsis: Mexique, 1913. Un pilleur de diligences, Juan Miranda, et un Irlandais, ancien membre de l’IRA spécialiste en explosifs, John Mallory, font connaissance. Juan a toujours rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John le complice idéal pour son braquage. Il fait chanter John afin de le persuader de s’associer à l’affaire.
Tous deux se trouvent plongés en plein coeur de la tourmente de la révolution mexicaine, et Mesa Verde se révèle plus riche en prisonniers politiques qu’en lingots d’or. Malgré eux, les deux amis deviennent les héros d’une guerre qui n’est pas la leur…
Avis: Dernier film de l’autre trilogie de S.Leone, « Il était une fois…« , que je n’avais pas vu, Il était une fois la Révolution est à mi chemin entre le western et le film de guerre, demeure aussi celui que j’ai le moins aimé. Si je n’ai pas vu le temps passé lors de la première moitié du film, qui bizarrement correspond à celle où il ne se passe pas grand chose, mais aussi celle où l’humour est le plus présent, la seconde partie s’éternise un peu trop , use de procédé déjà vu dans les films précédent du réalisateur, réservant par là même assez peu de surprises.
Le film n’est certes pas mauvais (loin de là), mais peut-être que depuis le temps que je voulais voir ce film et à la vue des travaux précédents de S.Leone, j’en attendais trop.
Note: 13/20
22/ The Artist de M.Hazanavicius
Synopsis: Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour.
Avis: Alors, oui, l’idée de proposer un film muet en noir et blanc alors que tout le monde ne jure que par la 3D, est plus que culotté.La réalisation et le jeu des comédiens sont irrépprochables, mais qu’est-ce que c’est long.
Au début fasciné par le long métrage et l’audace du film, plus le temps passe, plus l’ennui s’est fait sentir, a plus forte raison que l’intrigue est très convenue et que l’on devine aisément ce qu’il va se passer par la suite! Et qu’on ne me sorte pas: « oui, mais c’est fait exprès, c’est pour retrouver la légèreté des films de l’époque! », parce que là, je vous renvoie illico à Metropolis de Fritz Lang (dans un genre certes différent), pour vous rendre compte qu’il est possible de ne pas s’ennuyer devant un film muet en noir et blanc et bien plus long que celui d’ Hazanavicius.
Bref un beau pétard mouillé qui n’a mérité sa médiatisation, bien plus par l’originalité de sa réalisation, que par son réel intérêt…
Note: 10/20
23/ Impitoyable de C.Eastwood
Synopsis: Kansas 1880. William Munny, redoutable hors-la-loi reconverti dans l’élevage va, à la demande d’un jeune tueur, reprendre du service pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy sadique.
Avis: Figure emblématique du Western, genre qui l’a révélé au grand public, Eastwood reprend tout les codes du Western et les démystifie à sa guise. Environ 1/4 de siècle après la trilogie du dollars, Eastwood campe un ancien hors la loi vieillissant, ayant aussi bien, du mal à monter à cheval qu’a tirer juste, brise d’emblée l’image de cow-boy, qu’il a véhiculé des années durant.
C’est à travers de (trop?) nombreuses anecdotes sur le passé de ses personnages, qu’Eastwood brosse aussi le portrait d’un Ouest en pleine mutation. Un passé, faisant sans cesse écho à l’age d’or du western spaghetti, dont il ne reste finalement plus que des vestiges que seul les plus vieux peuvent s’en souviennent et que la jeunesse rêve également de vivre tout en le craignant… pour finalement mieux le fuir.
Mais la description de ces vies passées implique beaucoup de parlotte, et par là même quelques longueurs, notamment dans la première partie du film. Il faudra, en effet attendre la seconde moitié du film pour qu’enfin la trame avance.
De plus la réalisation intimiste du film, n’accentue à aucun moment le coté « héroïque » du cow-boy, comme le cinéma nous la si souvent décrit, et là encore, cela pourra en décontenancé certains.
Impitoyable est un western osé, qui chamboule tous nos repères avec les autres productions du genre, et rien que pour, ça, en dépit de ses longueurs, mérite que l’on s’y attarde…
Note: 12/20
24/ L.A. Confidential de C.Hanson
Synopsis: Los Angeles, années 50. Alors que la ville est sujette à une vague de règlements de comptes après la chute du caïd Mickey Cohen, la police criminelle se mobilise toute entière sur l’affaire de L’Oiseau de nuit, un massacre au cours duquel est tombé un ancien flic. Trois inspecteurs au style radicalement différent vont être amenés à coopérer pour démêler les fils d’une histoire plus compliquée qu’il n’y paraît…
Avis: Excellent polar d’une rare complexité mêlant habilement tous les canons du film noir des année 40/50, le tout servit par un casting des plus prestigieux.
Note: 16/20
25/ La chevauchée fantastique de J.Ford
Synopsis: La diligence est le lieu de rencontre de neuf personnes qui font route, en Arizona, sur une piste menacée par les Indiens de Geronimo. Dallas, une prostituée, est chassée de la ville, tout comme Josiah Boone, un vieux médecin alcoolique.
Mrs Mallory, enceinte, va rejoindre son mari, un officier, tandis que Hatfield, un joueur, décide de l’accompagner par galanterie. Gatewood, le banquier, s’enfuit avec l’or déposé chez lui.
Mr Peacok, qui place du whisky dans les saloons, regagne sa famille à Kansas City. Curly Wilcox, le shérif, accompagne le conducteur Buck, sur cette route dangereuse.
A la sortie de la ville, ils prennent un autre passager, Ringo Kid, qui souhaite exécuter les trois frères Plummer, assassins de son père et de son frère. Toutes ces personnes font le difficile apprentissage de la cohabitation dans un espace clos. Le voyage se poursuit dans une atmosphère de plus en plus tendue.
Avis: Contrairement à ce que l’on pourrait penser à la vue des notes attribuées aux western de S.Leone, je ne suis pas fan de western, et ce film me l’a bien rappelé! Tout les personnages sont caricaturaux à l’extrême, l’intrigue d’une platitude affolante, et je ne parle même pas de la romance, tout sauf crédible, entre John Wayne et Claire Trévor, qui pourrait se résumer par « ça fait 2 jours qu’on se connait, mais viens fonder une famille avec moi dans mon ranch »!
Quant à J.Wayne et son affreux sourire en coin qui ne le quitte pas un seul instant, je ne l’ai jamais apprécié tant il pue la suffisance et l’arrogance.
Alors si je n’aime pas les western ni J.Wayne, pourquoi avoir regardé ce film? Parce j’ai adoré les Western de Sergio Leone, à ma grande surprise, et qu’on m’a conseillé celui-ci parce que c’est un chef d’oeuvre du genre… on a pas dû voir le même film.
Puis voir des cow-boys avec des costumes digne d’un carnaval et sentant bon l’après rasage (aucun n’a un semblant de barbe de 2 jour, à croire que le Far West était un lieu fréquenté que par des gens soucieux de leur apparence), c’est tout sauf crédible
Le seul passage qui sauve le film étant l’assaut de la diligence par les indiens, au bout de plus d’1h de film… ça fait super léger pour le chef d’oeuvre qu’est censé être La Chevauchée (pas si) Fantastique (que ça).
Note: 05/20
26/ Les 7 mercenaires de J.Sturges
Synopsis: Un petit village de paysans du nord du Mexique subit les raids incessants de bandits menés par le pilleur Calvera. Accablés par cette situation, les paysans décident d’aller chercher du soutien de l’autre côté de la frontière américaine. Ils le trouvent en la personne de Chris, baroudeur taciturne et excellent tireur. Ensemble, ils recrutent six autres hommes, tous mercenaires, chacun motivé par des raisons personnelles et un sens de l’honneur propre…
Avis: Je dois être vraiment sado maso, voilà encore un western, et un grand cru d’après ce que j’en sais, mais pour moi ça ne restera qu’un western de plus avec leur cow-boy toujours aussi proprets et à la crédibilité zéro.
Maintenant, ce remake des 7 samourais, ne m’a pas transporté bien loin, contrairement au film de Kurosawa, mais m’a fait passé 2 heures de ma petite existence pépère au fond de mon canapé.
On notera cependant un casting exceptionnel, un peu les expendables de l’époque: Y.Brynner, C.Bronson, R.Vaughn, E.Wallach, S.McQueen, J.Coburn… S’cuzez du peu. Mais bon, comme pour le film de S.Stallone, la renommés des acteurs ne fait pas forcément un chef d’oeuvre!
A voir si vous êtes fan de western, sinon foncez illico sur les 7 Samourais, de loin supérieur sur tous les points!
Note: 10/20
27/ Les 39 marches d’A.Hitchcock
Synopsis: A Londres, le Canadien Richard Hannay tente d’aider une agent de contre-espionnage qui se fait assassiner chez lui. Ayant peur d’être accusé, il fuit pour sauver sa peau et essayer de démanteler un réseau d’espionnage…
Avis: Un thriller mené tambour battant et sans temps mort, avec une bonne doses d’humour!
Le duo Robert Donat/Madeleine Carroll fonctionne à merveille.
La scène du « discours » au milieu du film est juste, jouissif!
Seul bémol, le film a recours à quelques facilités/incohérences scénaristiques dans la mesure où le personnage interprété par Robert Donat n’a de cesse de dire à toute les personnes qu’il croise qu’il est recherché pour meurtre et s’étonne que ça le foute un peu plus dans la merde… Je mets ça sur l’age du film (1935)…
Par contre le film propose quelques plans assez originaux pour l’époque, et certaines qui décoiffent bien, comme notre Bebel national n’aurait pas reniées!
Un Hitchcock de haute volée