100 Films pour 2013 – 2

Le moins que l’on puisse dire c’est que ces derniers je me suis gavé de films… et encore je ne compte que ceux que je n’avais encore que jamais vu.  J’espère que vous n’êtes pas pressé, y’a de quoi lire… La preuve!

7/ Super 8 de S.Spielberg

Synopsis: Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu’ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d’une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.

Avis: Super 8 est a la Science Fiction, ce que les Goonies était aux films d’aventure, avec un soupçon d’E.T. D’ailleurs, à chaque fois, on retrouve un certains S.Spielberg à la production/ réalisation.
De ce fait, on est rarement surpris par le film, qui use de ficelles classiques inhérentes au genre.
Le fait d’avoir une aventure avec des gosses pour personnages principaux, est un pêtit bol d’air dans le cinéma de SF, notamment en évitant de nous servir la même soupe indigeste que d’habitude, à savoir des gros G.I bodybuildé à la gachette facile, en croisade contre la vermine extra-terrestre. Ca change et ça fait du bien, même si du coup le ton globale du film perd un peu en maturité.

Un film qui ne révolutionnera pas le monde de la science fiction, mais que les enfants et ceux qui ont gardé une âme d’enfant, adoreront sans aucun problème.

Note: 15/20

8/ Space Cowboys de C.Eastwood

Synopsis: En 1958, les astronautes Frank Corvin, Hawk Hawkins, Jerry O’Neill et Tank Sullivan se preparent pour une mission spatiale mais, au dernier moment, la Nasa leur prefere un singe. Quarante-deux ans plus tard, le satellite russe de communication Ikon menace de s’ecraser sur la Terre. Corvin est le seul homme capable de maitriser l’antique systeme de guidage, calque sur celui qu’il avait concu quelques decennies plus tot pour Skylab. Il accepte la mission, a condition que ses trois compagnons partent avec lui…  

Avis: Une comédie signée Monsieur Eastwood, c’est assez rare pour être souligné.
Et si l’idée de départ était intéressante, et réserve sont petit lot de situations cocasses, disons ce qui est, ça n’en fait pas un chef d’oeuvre pour autant (surtout quand on voit ce que le monsieur à réalisé par la suite), la faute à quelques longueur et une seconde partie plus sérieuse et conventionnelle que la première. De plus, on y croit moyennement à ses sexagénaire ayant toujours une santé suffisament bonne pour subir un entrainement pour un vol spatial (chose pas donné à tout le monde, quoi), mais bon, étant la base même du scénario et des effets comique du film, faut bien réussir à passer outre (ça reste une comédie, aussi, faut pas être trop exigeant.

Le casting, par contre est irréprochable et voir nos 4 papys du 7ème art que sont C.Eastwood, T.L.Jones, D.Shutherland et J.Garner, reste un régal, et on sent une grande amitié entre eux, et que Eastwood a réalisé ce film plus pour l’éclate que l’Oscar du meilleur film…

Sympa, mais pas inoubliable.

Note: 12/20

9/ Django Unchained de Q.Tarantino

Synopsis: Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

Avis: Après le polar, le manga, le film de guerre et autres genres qu’il affectionne, Tarantino, cinéphile plus que confirmé, décide cette fois de rendre hommage au Western, avec en toile de fond la dénonciation de l’esclavage.

Au casting, on retrouve, C.Waltz, révélé par Tarantino, dans Inglorious Basterds, où il interprété le tout aussi drôle que terrifiant nazi, Landa, toujours aussi magistral, alernant avec une aisance rare, délire, sarcasme, sérieux et gravité. Alors, je ne sais pas du tout, où Tarantino est allé chercher ce comédien qui, il y a peu encore était un total inconnu, mais ce gars là est juste génial.
A ses cotés, on retrouve J.Fox, également parfait, un L.Di Caprio tout aussi déjanté que C.Waltz, tour à tour, sympathique et cruel, un de ses meilleurs rôle, et un Samuel L.Jackson en sosie d’Oncle Ben’s et gros faux cul de première.
Un casting en or!

Le scénario enchaine les scènes cultes (celle du Ku Klux Klan est à se pisser dessus!) et jongle habilement entre comédie, drame, règlement de compte. L’ensemble est très équilibré et fait preuve d’une grande maitrise. C’est pas compliqué, les presque 3H, que dure le film, passent toute seul, sans que jamais l’ennui ne se fasse sentir, même lors de scènes bien bavardes. Et si S.Leone était un grand amateur de silence pour créer des ambiance et montrer une certaine tension, Tarantino, lui opte pour de longues scènes de dialogue, le tout agrémenter de quelques répliques cultes. Et ça marche!

Quant à la B.O, elle permet de retrouver quelques compositions signées par le maitre de la musique de western, E.Morricone, mais celà n’a pas empêché Tarantino, d’y inclure, comme à son habitude, quelque titre issu de sa culture musicale, presqu’aussi impressionnante que sa culture cinématographique.

Bref, Django Unchained est un film qui nous rappelle sans cesse pourquoi on aime le cinéma. A voir et revoir…

Note: 18/20

10/ Machete de R.Rodriguez

Synopsis: Ils ont cru qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une légende…
Laissé pour mort après son affrontement avec le puissant baron de la drogue mexicain Torrez, Machete s’est réfugié au Texas, où il cherche à oublier son passé. L’assassinat d’un sénateur et un coup monté font de lui l’homme le plus recherché du pays.
Cette fois, Machete est bien décidé à se laver de ces accusations et à dénoncer une corruption rampante et tentaculaire. Mais il va trouver sur sa route Booth, un homme d’affaires prêt à tout entouré d’innombrables tueurs à sa solde ; Von, à la tête de sa petite armée personnelle, et Sartana, une employée des services d’immigration prise entre le respect de la loi et son désir de faire ce qui est juste.
Pour l’aider, Machete va faire appel à Luz, la belle au cœur de révolutionnaire, et au Padre, un prêtre aussi doué pour les bénédictions que dans le maniement des armes à feu. Se frayant un chemin à coups de rafales, de sang et de cœurs brisés, Machete cherche à la fois la vengeance et la rédemption…

Avis: Devant le succès de sa fausse bande annonce pour Machete issue du projet Grindhouse, réunissant et Boulevard de la mort de Q.Tarantino, et son cultissime Planète Terreur, Robert Rodriguez, décide de réaliser un film basé sur son trailer!

C’est avec plaisir qu’on découvre D.Trejo et sa gueule patibulaire, jusque là habitué aux rôle de méchant, en haut de l’affiche.
Hommage au film d’action des année 80, Machete se joue des codes du genre réserves quelques scènes complètement WTF. Mais celle ci un peu trop rares font, que le film peine à trouver un bon rythme de croisière… ou peut-être en attendais un peu trop de coté là, je ne sais pas.

Note: 13/20

11/ Kill Bill vol.1 de Q.Tarantino

Synopsis: Au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans.
Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l’organisation criminelle, dont leur chef Bill qu’elle se réserve pour la fin.

Avis: En fan de manga et japanimation, j’ai longtemps refusé de voir ce film de peur de voir cet univers massacré par un américain au travers d’un film (on se rappellera un fumeux Godzilla d’un fameux (ou pas) R.Emmerich…). Puis avec le temps, au travers ces autres films, j’ai fini par connaitre ce cher Monsieur Tarantino, et c’est donc une dizaine d’année après sa sortie que j’ai enfin franchi le cap.

Et je dois bien avouer que ce Kill Bill est une très très bonne surprise. Ce premier opus est un hommage d’un passionné pour la culture populaire asiatique, car outre les influences du manga, on retrouve par ci par là une touche de chambara (film de sabre japonais, comme Zatoichi) ou encore du Wuxiapian (film de sabre chinois (façon Tigre et Dragon).

Ce melting pot est d’autant plus accentué que la B.O, elle même, comporte nombre de titres japonais, révélant même au passage un groupe de gonzesses jouant du garage rock déjanté, les 5.6.7.8’s, apparaissant même dans le film. Ni plus, ni moins que la meilleure B.O dans un film de Tarantino, et quand on sait que notre homme est aussi, réputé pour le choix des musiques de ses longs métrages…

Quant au casting, c’est du bonheur en barre, et on sent qu’il s’est fait plaisir au passage. Entre certains habitués de ses films, comme M.Madsen (Reservoir Dogs) et Uma Thruman (Pulp Fiction), Tarantino y invite, pêle mêle, Darryl Hanna (Blade Runner), Lucy Liu (Tigre et Dragon), David Carradine (Kung Fu), Kenji Oba (X-Or) ou encore Sonny Chiba (beaucoup de films d’arts martiaux et aussi X-Or). Que du monde à sa place, en fin de compte!

Bref, envolées mes craintes, ce premier Kill Bill est juste la plus belle preuve d’amour que Tarantino pouvait faire pour le cinéma asiatique, qu’il affectionne tant.

Note: 18/20

12/ Kill Bill vol.2 de Q.Tarantino

Synopsis: Après s’être débarrassée de ses anciennes collègues Vernita Green et O-Ren Ishii, la Mariée poursuit sa quête vengeresse. Il lui reste à régler le sort de Budd puis de Elle Driver avant d’atteindre le but ultime : tuer Bill.

Avis: Si La Mariée pousuit sa vengeance, elle délaisse dans ce second volet, l’ambiance très « H.K » du premier opus pour une atmosphère plus intimiste. Ici, les perso sont moins barré que dans le volume 1, les sentiments et émotions prennent le dessus sur l’action. Et dans l’ensemble, je l’ai trouvé un cran en dessous que son prédécesseur, car moins déjanté et proposant une B.O relativement conventionnelle, alors que celle du premier opus était franchement de hautre volée.
Et en dépit d’un final un poil bavard, la fin des aventure de La Mariée, permettent néanmoins de passer un très bon moment.

Note: 15/20

13/ Il était une fois dans l’Ouest de S.Leone

Synopsis: Alors qu’il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer). Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne…

Avis: Je me rappelle que lorsque j’étais gosse, j’ai essayer plus d’une fois de regarder ce film, mais la lenteur de l’intro avait vite raison de ma curiosité et inévitablement, j’arrêtais le film dès le premier 1/4 d’heure.
20 ans plus tard, avec une meilleure culture cinématographique et des goûts un peu plus adulte, j’ai décidé de redonner sa chance au film. Et si l’intro est toujours aussi longue, j’ai cette fois pu en apprécier la qualité des cadrage et surtout aller plus loin que la mort de Brett McBain, ce qui m’aura permis (enfin), de voir le chef d’oeuvre qu’est Il était une fois dans l’Ouest.

En effet, le film de Sergio Leone, nous offre une galerie de personnages, certes stéréotypés, mais Ô combien charismatique. Que ça soit Franck, le tueur à gage impassible et froid, Le Cheyenne, petit truand au grand coeur, L’Harmonica, l’homme mystérieux en quête de vengeance ou Gill, la veuve battante, tous les persos sont à leur place les liens qui se tissent entre eux, tellement naturels et logiques que l’ont suit leur péripéties avec un grand plaisir. A plus forte raison que les comédiens sont vraiment excellents (mention spécial pour Jason Robards et le charme de Claudia Cardinale).

Après on peut toujours reprocher à Sergio Leone, son amour pour les longueurs, mais ça serait oublié qu’une ambiance dans un film, ça se travaille, ça se pose, que des regard peuvent en dire plus que des mots, et de ce coté là le film est impressionnant de virtuosité, car ses longs plans, en plus de proposer de magnifiques paysages, servent parfaitement l’histoire.

Et impossible d’évoquer ce monument sans parler de sa B.O, signé.E.Morricone, qui reste l’une des plus marquante de l’Histoire du cinéma, notamment les thèmes des 4 personnages principaux, que tout le monde connait, sans même avoir vu le film. Il est juste dommage que ces 4 morceaux reviennent sans arrêt, ce qui fait que le reste de la B.O passe complètement inaperçu. Mais, bon, c’est du chipotage.

Un chef d’oeuvre!

Note: 20/20

14/ Mean Streets de M.Scorcese

Synopsis: En 1973, à New York, dans la petite Italie, Johnny Boy et Charlie, des malfrats à l’affût de combines louches, côtoient les mafiosi qu’ils envient. Pour accéder au haut du pavé, une règle impérative : respecter la loi d’honneur du milieu. Charlie, lui, a ses chances, car il a un oncle mafieux. Mais le problème se pose pour Johnny, un bagarreur inconscient, criblé de dettes. Lorsque celui-ci se procure une arme à feu et commence à faire le malin, ça dérape…

Avis: J’ai un peu de mal à comprendre en quoi ce film est un chefs d’oeuvre de Scorcese.
Dès les 5 première minutes on sait déjà qu’elle va être la source du conflit à la fin du film, et c’est sans surprise qu’on se rend compte qu’on ne s’était pas trompé et entre temps Scorcese brode, tout en longueur.
Bref, c’est chiant à en mourir!

Note: 05/20

15/ Les Oiseaux de A.Hitchcock

Synopsis: Melanie, jeune femme quelque peu superficielle, rencontre chez un marchand d’oiseaux un brillant et séduisant avocat qui recherche des inséparables. Par jeu, Melanie achète les oiseaux et les apporte a Bodega Bay. Dés son arrivée, elle est blessée au front par une mouette…

Avis: Hitchcock, maitre du supsense, OUI, mais de la romance; NON!
La première moitié du film, met en place les personnages principaux à travers une histoire d’amour naissante franchement stéréotypée qu’à absolument aucun moment, je ne me suis concerné par la chose… le pire étant que ça s’éternise pendant plus de la moitié du film accumulant tout les clichés possibles et inimaginables (l’ex encore amoureuse, la mère méfiante etc…). Alors, oui, je sais 1963, blablabla, mais le fait est que ça reste d’un ennui profond!
Puis passé, 1 bonne heure, les oiseaux se font de plus en plus menaçant et inquiétant au point d’en devenir limite flippant et là, Hitchcock nous jette, enfin, tout son talent en pleine figure, et ce en dépit des effets spéciaux vieillots, mais assurément impressionnant pour l’époque.
Les bruitages (en particulier, les bruit d’oiseaux), confèrent une atmosphère assez oppressante, mais on pourra aussi déplorer l’absence totale de musiques, certes volontaire mais qui se fait cruellement sentir à certains moment…
A voir pour la seconde moitié du film… si la première ne vous fait pas abandonner avant…

Note: 12/20

16/ The Wall d’A.Parker

Synopsis: Après le décès de son père pendant la Seconde Guerre mondiale, Pink est élevé par une mère tyrannique. Devenu rock star, il mène une vie tourmentée et s’enferme sur lui-même dans sa chambre d’hôtel. Peu à peu, il sombre dans la drogue tandis que la folie commence à s’emparer de lui…

Avis: Alors là, je suis bien incapable de noter ce film. Je ne peux pas dire si j’ai aimé ou non le film, du coup je coupe la poire en 2, je lui file pile la moyenne!

D’un coté nous avons une B.O qui défonce tout sur son passage (l’album The Wall de Pink Floyd, quoi!), le tout avec de bonnes idées de mise en scène, avec un bon trip psyché, qu’on a envie de voir le film jusqu’à la fin

De l’autre nous avons un clip d’1h40, quasi incompréhensible, que l’ennui nous gagne au point qu’on a envie d’arrêter le film avant la fin!

Bref, ce film est une énigme!

Avis: 10/20

17/ Barry Lyndon de S.Kubrick

Synopsis: Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l’échelle sociale. Il élimine en duel son rival,un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l’exil. Il s’engage dans l’armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l’armée prussienne des soldats de Frederic II afin d’échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier. Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l’amant d’une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l’adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon…

Avis: Alors oui, Barry Lyndon est très beau, oui, ses musiques sont sublimes, mais la réalistion assez froide font qu’on a aucune empathie envers les personnages, d’où une abscence totale d’émotion alors que l’intrigue s’y prêtais très fortement!
Et je ne parle pas du narrateur qui se permet de raconter la scène a venir avant même que le spectateur ne l’ai vu!
Barry Lyndon le premier film qui s’auto-spoile toute les 10 minutes!

Un brin prétentieux, le film reste néanmoins sympa, mais il y avait moyen de faire tellement mieux!

Note: 11/20

18/Pour une poignée de dollars de S.Leone

Synopsis: Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d’armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d’alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d’un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s’immisce entre les deux bandes. Proposant d’abord ses services aux Rojo, l’étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.

Avis: Remake version cow-boy de Yojimbo, d’A.Kurosawa, Pour une poignée de dollars est le film qui inventa le western spaghetti, et qui révéla C.Eastwood, rien que pour ça, il fera date dans l’Histoire du cinéma. L’intrigue relativement convenue repose principalement sur le charisme de C.Eastwood et propose quelques répliques et scènes devenues cultes (et dont Retour vers le Futur II et III rendra hommage!).
Le style qui fera le succès de S.Leone n’est pas encore présent, mais on sent déjà une certaine maîtrise dans ce genre qu’il popularisera et qui le lui rendra (très) bien.
Le thème principal du film fait désormais partie des morceaux incontournable de la carrière d’E.Morricone.
Pour une poignée de dollars, 1er volet de la Trilogie du dollars (ou de l’Homme sans nom, choisissez votre camp!), reste un film fort divertissant… et le meilleur reste encore à venir!

Note: 15/20

19/ Et pour quelques dollars de plus de S.Leone

Synopsis:  » L’indien « , bandit cruel et fou, s’est évadé de prison. Il se prépare à attaquer la banque d’El Paso, la mieux gardée de tout l’Ouest, avec une quinzaine d’autres malfaiteurs. Le  » Manchot  » et le Colonel Douglas Mortimer, deux chasseurs de primes concurrents, décident, après une confrontation tendue, de faire finalement équipe pour arrêter les bandits. Mais leurs motivations ne sont pas forcément les mêmes…

Avis: Second opus de la Trilogie du dollars, Et pour quelques dollars de plus, voit enfin le style Leone prendre forme (gros plans sur les regards, tension palpable etc…).
L’intrigues est plus riche que le premier opus et nous gratifie toujours d’autant de séquence devenues des incontournables et de répliques cinglantes.
Le duo formés par C.Eastwood est L.Van Cleef, fait des merveilles à l’écran.
Et on notera que certains éléments (le rôle de la musique dans le film, le duel final ), préfigurent déjà ce que sera un certains Il était une fois dans l’Ouest.
Là encore, la musique d’ E.Morricone est en totale adéquation avec le film et n’hésite pas à apporter une pointe d’humour au film.
Bien plus intéressant que Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus place, déjà la barre très haut en matière de western… Pourtant, S.Leone parviendra avec le dernier opus de sa trilogie à se surpasser  (les doigts dans le nez), tout ce qui a été fait jusque là… et oui, le meilleur est toujours à venir.

Note: 17/20

20/ Le Bon, La Brute et Le Truand de S.Leone

Synopsis: Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s’intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l’autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n’hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.

Avis: Voici venir le dernier opus de la Trilogie du dollar et là nous avons juste à faire au meilleur film que j’ai vu depuis… Il était une fois dans l’Ouest (merde, ça fait pas si longtemps que ça que je l’ai vu, lui aussi, mon argument tombe à l’eau…). C’est juste un monument!
Trois persos radicalement opposés qui nous trimbalent 3 heures durant dans une chasse au trésor palpitante du début à la fin.
Derrière leur trait de caractère respectif définit dans le titre du film, nous découvrons que finalement, les personnages sont beaucoup moins manichéen qu’il ne pourrait l’être. Le Bon, est capable de m!anipulation si celà sert ces intérêts, le Truand, derrière son attitude de comique un peu benêt, est peut être bien le plus humain des 3, quant à la Brute, ça reste un enfoiré de première! En fait S.Leone, joue des clichés pour mieux les brisés au fur et offrir une galeries de personnages haute en couleur.
Avec de tel personnages obligé de cohabiter contre leur volonté, c’est une pléthore de scène mythique qui s’enchaine, et je ne parle pas du dialogue aussi jouissif que du Audiard.
De plus, on sent que le film à bénéficié d’un budget bien plus conséquent que les 2 volets précédent, tant les moyens déployer sont impressionnant (la bataille pour le pont notamment est un déluge d’explosion), et permet au réalisateur de pousser encore plus loin son style si particulier qui atteindra son paroxysme dans un final ANTHOLOGIQUE, qui lui même envoie un gros coup de pîed dans tout ce qui a été fait. Oubliez les duels classiques, Leone nous offre plus qu’un vulgaire face à face.
Quant à la B.O, signé, une fois encore par E.Morricone, nous offre une des meilleures partitions de sa carrière (avec Il était une fois dans l’Ouest et Mission).

Un IMMENSE moment de ciné (pourquoi avoir attendu près de 34 ans pour le regarder?)

Note: 20/20

21/ Il était une fois la Révolution de S.Leone

Synopsis: Mexique, 1913. Un pilleur de diligences, Juan Miranda, et un Irlandais, ancien membre de l’IRA spécialiste en explosifs, John Mallory, font connaissance. Juan a toujours rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John le complice idéal pour son braquage. Il fait chanter John afin de le persuader de s’associer à l’affaire.
Tous deux se trouvent plongés en plein coeur de la tourmente de la révolution mexicaine, et Mesa Verde se révèle plus riche en prisonniers politiques qu’en lingots d’or. Malgré eux, les deux amis deviennent les héros d’une guerre qui n’est pas la leur…

Avis: Dernier film de l’autre trilogie de S.Leone, « Il était une fois…« , que je n’avais pas vu, Il était une fois la Révolution est à mi chemin entre le western et le film de guerre, demeure aussi celui que j’ai le moins aimé. Si je n’ai pas vu le temps passé lors de la première moitié du film, qui bizarrement correspond à celle où il ne se passe pas grand chose, mais aussi celle où l’humour est le plus présent, la seconde partie s’éternise un peu trop , use de procédé déjà vu  dans les films précédent du réalisateur, réservant par là même assez peu de surprises.
Le film n’est certes pas mauvais (loin de là), mais peut-être que depuis le temps que je voulais voir ce film et à la vue des travaux précédents de S.Leone, j’en attendais trop.

Note: 13/20

22/ The Artist de M.Hazanavicius

Synopsis: Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour.

Avis: Alors, oui, l’idée de proposer un film muet en noir et blanc alors que tout le monde ne jure que par la 3D, est plus que culotté.La réalisation et le jeu des comédiens sont irrépprochables, mais qu’est-ce que c’est long.
Au début fasciné par le long métrage et l’audace du film, plus le temps passe, plus l’ennui s’est fait sentir, a plus forte raison que l’intrigue est très convenue et que l’on devine aisément ce qu’il va se passer par la suite! Et qu’on ne me sorte pas: « oui, mais c’est fait exprès, c’est pour retrouver la légèreté des films de l’époque! », parce que là, je vous renvoie illico à Metropolis de Fritz Lang (dans un genre certes différent), pour vous rendre compte qu’il est possible de ne pas s’ennuyer devant un film muet en noir et blanc et bien plus long que celui d’ Hazanavicius.

Bref un beau pétard mouillé qui n’a mérité sa médiatisation, bien plus par l’originalité de sa réalisation, que par son réel intérêt…

Note: 10/20

23/ Impitoyable de C.Eastwood

Synopsis: Kansas 1880. William Munny, redoutable hors-la-loi reconverti dans l’élevage va, à la demande d’un jeune tueur, reprendre du service pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy sadique.

Avis: Figure emblématique du Western, genre qui l’a révélé au grand public, Eastwood reprend tout les codes du Western et les démystifie à sa guise. Environ 1/4 de siècle après la trilogie du dollars, Eastwood campe un ancien hors la loi vieillissant, ayant aussi bien, du mal à monter à cheval qu’a tirer juste, brise d’emblée l’image de cow-boy, qu’il a véhiculé des années durant.

C’est à travers de (trop?) nombreuses anecdotes sur le passé de ses personnages, qu’Eastwood brosse aussi le portrait d’un Ouest en pleine mutation. Un passé, faisant sans cesse écho à l’age d’or du western spaghetti, dont il ne reste finalement plus que des vestiges que seul les plus vieux peuvent s’en souviennent et que la jeunesse rêve également de vivre tout en le craignant… pour finalement mieux le fuir.

Mais la description de ces vies passées implique beaucoup de parlotte, et par là même quelques longueurs, notamment dans la première partie du film. Il faudra, en effet attendre la seconde moitié du film pour qu’enfin la trame avance.

De plus la réalisation intimiste du film, n’accentue à aucun moment le coté « héroïque » du cow-boy, comme le cinéma nous la si souvent décrit, et là encore, cela pourra en décontenancé certains.

Impitoyable est un western osé, qui chamboule tous nos repères avec les autres productions du genre, et rien que pour, ça, en dépit de ses longueurs, mérite que l’on s’y attarde…

Note: 12/20

24/ L.A. Confidential de C.Hanson

Synopsis: Los Angeles, années 50. Alors que la ville est sujette à une vague de règlements de comptes après la chute du caïd Mickey Cohen, la police criminelle se mobilise toute entière sur l’affaire de L’Oiseau de nuit, un massacre au cours duquel est tombé un ancien flic. Trois inspecteurs au style radicalement différent vont être amenés à coopérer pour démêler les fils d’une histoire plus compliquée qu’il n’y paraît…

Avis: Excellent polar d’une rare complexité mêlant habilement tous les canons du film noir des année 40/50, le tout servit par un casting des plus prestigieux.

Note: 16/20

25/ La chevauchée fantastique de J.Ford

Synopsis: La diligence est le lieu de rencontre de neuf personnes qui font route, en Arizona, sur une piste menacée par les Indiens de Geronimo. Dallas, une prostituée, est chassée de la ville, tout comme Josiah Boone, un vieux médecin alcoolique.
Mrs Mallory, enceinte, va rejoindre son mari, un officier, tandis que Hatfield, un joueur, décide de l’accompagner par galanterie. Gatewood, le banquier, s’enfuit avec l’or déposé chez lui.
Mr Peacok, qui place du whisky dans les saloons, regagne sa famille à Kansas City. Curly Wilcox, le shérif, accompagne le conducteur Buck, sur cette route dangereuse.
A la sortie de la ville, ils prennent un autre passager, Ringo Kid, qui souhaite exécuter les trois frères Plummer, assassins de son père et de son frère. Toutes ces personnes font le difficile apprentissage de la cohabitation dans un espace clos. Le voyage se poursuit dans une atmosphère de plus en plus tendue.

Avis: Contrairement à ce que l’on pourrait penser à la vue des notes attribuées aux western de S.Leone, je ne suis pas fan de western, et ce film me l’a bien rappelé! Tout les personnages sont caricaturaux à l’extrême, l’intrigue d’une platitude affolante, et je ne parle même pas de la romance, tout sauf crédible, entre John Wayne et Claire Trévor, qui pourrait se résumer par « ça fait 2 jours qu’on se connait, mais viens fonder une famille avec moi dans mon ranch »!
Quant à J.Wayne et son affreux sourire en coin qui ne le quitte pas un seul instant, je ne l’ai jamais apprécié tant il pue la suffisance et l’arrogance.

Alors si je n’aime pas les western ni J.Wayne, pourquoi avoir regardé ce film? Parce j’ai adoré les Western de Sergio Leone, à ma grande surprise, et qu’on m’a conseillé celui-ci parce que c’est un chef d’oeuvre du genre… on a pas dû voir le même film.
Puis voir des cow-boys avec des costumes digne d’un carnaval et sentant bon l’après rasage (aucun n’a un semblant de barbe de 2 jour, à croire que le Far West était un lieu fréquenté que par des gens soucieux de leur apparence), c’est tout sauf crédible

Le seul passage qui sauve le film étant l’assaut de la diligence par les indiens, au bout de plus d’1h de film… ça fait super léger pour le chef d’oeuvre qu’est censé être La Chevauchée (pas si) Fantastique (que ça).

Note: 05/20

26/ Les 7 mercenaires de J.Sturges

Synopsis: Un petit village de paysans du nord du Mexique subit les raids incessants de bandits menés par le pilleur Calvera. Accablés par cette situation, les paysans décident d’aller chercher du soutien de l’autre côté de la frontière américaine. Ils le trouvent en la personne de Chris, baroudeur taciturne et excellent tireur. Ensemble, ils recrutent six autres hommes, tous mercenaires, chacun motivé par des raisons personnelles et un sens de l’honneur propre…

Avis: Je dois être vraiment sado maso, voilà encore un western, et un grand cru d’après ce que j’en sais, mais pour moi ça ne restera qu’un western de plus avec leur cow-boy toujours aussi proprets et à la crédibilité zéro.
Maintenant, ce remake des 7 samourais, ne m’a pas transporté bien loin, contrairement au film de Kurosawa, mais m’a fait passé 2 heures de ma petite existence pépère au fond de mon canapé.
On notera cependant un casting exceptionnel, un peu les expendables de l’époque: Y.Brynner, C.Bronson, R.Vaughn, E.Wallach, S.McQueen, J.Coburn… S’cuzez du peu. Mais bon, comme pour le film de S.Stallone, la renommés des acteurs ne fait pas forcément un chef d’oeuvre!
A voir si vous êtes fan de western, sinon foncez illico sur les 7 Samourais, de loin supérieur sur tous les points!

Note: 10/20

27/ Les 39 marches d’A.Hitchcock

Synopsis: A Londres, le Canadien Richard Hannay tente d’aider une agent de contre-espionnage qui se fait assassiner chez lui. Ayant peur d’être accusé, il fuit pour sauver sa peau et essayer de démanteler un réseau d’espionnage…

Avis: Un thriller mené tambour battant et sans temps mort, avec une bonne doses d’humour!
Le duo Robert Donat/Madeleine Carroll fonctionne à merveille.
La scène du « discours » au milieu du film est juste, jouissif!

Seul bémol, le film a recours à quelques facilités/incohérences scénaristiques dans la mesure où le personnage interprété par Robert Donat n’a de cesse de dire à toute les personnes qu’il croise qu’il est recherché pour meurtre et s’étonne que ça le foute un peu plus dans la merde… Je mets ça sur l’age du film (1935)…

Par contre le film propose quelques plans assez originaux pour l’époque, et certaines qui décoiffent bien, comme notre Bebel national n’aurait pas reniées!

Un Hitchcock de haute volée

Note: 16/20

Steel Ball Run

Derrière ce titre se cache en fait la 7ème saison du manga culte de Hirohiko ARAKI, Jojo’s Bizarre Adventure.
Comme l’explique l’auteur sur le rabat de la couverture, il a décidé de lâcher le titre de la série pour celui de la partie en question car après 80 tomes pour couvrir les 6 premières saisons, le nombre de volumes avait tendance à rebuter les nouveaux lecteur à se lancer dans l’aventure. Et ça tombe bien, car la fin de la saison 6, via le pouvoir de Made in Heaven, permet de remettre les compteur à zéro, de partir sur de nouvelle base, au point que pour la première fois en 25 ans d’existence la série se permet de revenir dans le passé au lieu de continuer d’évoluer chronologiquement (quant au pourquoi du comment, vous n’avez qu’à lire Stone Ocean, la saison en question, même si ça n’est pas indispensable pour comprendre la saison 7!)

En effet, Steel Ball Run, se déroule en 1890, soit en parallèle à la saison 1, mais dans une dimension alternative à celle-ci (toujours Made in Heaven…), et où est organisé une course visant à rallier San Diego à New York par n’importe quel moyen de locomotion (le cheval pour la plupart des participants).

Ce premier tome, permet surtout de présenter la course et quelques personnages comme Sandman, un indien qui court plus vite qu’un cheval, Johnny Joestar,  ancien jockey devenu paraplégique, fortement intrigué par le mystérieux Gyro Zeppeli qui possède deux sphères métalliques aux pouvoirs biens étranges.

Quant à son trait, H.ARAKI a encore réussi à le peaufiner depuis la fin de Stone Ocean, qui atteignait déjà des sommet en terme de richesse et d’originalité, et nous sert une brochette de persos charismatiques au look des plus improbable comme à son habitude (mention spéciale à Gyro et ses carrés de barbe et ses dents en or divulguant un « GO!GO!ZEPPELI » à chacun de ses sourires!)Même s’il est encore un peu tôt pour juger de ce que vaudra réellement Steel Ball Run, H.ARAKI, parvient encore  à trouver de nouvelles idées pour susciter l’intérêt du lecteur, ce qui après plus de 80 tomes, reste quelque chose d’exceptionnel. Il ne reste plus qu’à espérer que la bonne impression de ce premier volume se poursuit par la suite.

A noter que Tonkam réédite, en parallèle, la saison 3 de Jojo, sous le titre Stardust Crusaders, qui reste à ce jour la meilleure et la plus célèbre des périodes de la saga. Et à tous ceux qui sont passé à coté de l’édition de chez J’ai Lu, il y a quelques années déjà, je ne sauras trop vous conseiller de vous jeter dessus, ne serais-ce que pour votre culture, tant cette partie a marqué l’Histoire du manga et influencé d’autres œuvre par la suite.

100 films pour 2013 – 1

Voici un petit récapitulatif des films vus depuis le début de l’année:

1/ Le Royaume de Ga’Hoole – La Légende des Gardiens de Zack Snyder

Synopsis: Le film suit Soren, une jeune chouette fascinée par les histoires épiques que lui racontait son père sur les Gardiens de Ga’Hoole, une bande de mythiques guerriers ailés qui avait mené une grande bataille pour sauver la communauté des chouettes des Sangs Purs.

Avis: Ayant bien aimé 300 et ayant élevé Watchmen au rand de (mes) films cultes (je ne parlerai pas de  Sucker Punch, ça serait accorder trop d’importance à cette daube), j’étais curieux de voir ce que pouvait donner une incursion de Z.Snyder, dans le milieu de l’animation pour enfant, et je dois avouer que le résultat est fort plaisant à regarder! Visuellement, déjà, le film est magnifique d’un point de vue technique, le rendu du plumage des différentes chouettes est juste saisissant de réalisme. Ayant vu le film en 2D, je ne sais pas ce que rend exactement le film en 3D (de toute façon, je m’en fous, j’aime pas les film en 3D), mais certaines scène ont clairement été prévus avoir un superbe rendu 3D!
Par contre, d’un point de vue scénario, le film se contente d’aligné beaucoup de cliché, notamment du milieu de la fantasy, forcément, ça limite les surprise. Cela dit, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit là d’un film pour enfants, et que si moi, je n’y ai pas trouvé mon compte, car ne faisant pas parti du public visé, il est certain que les gosses et adultes amateurs de film d’animation familial, y trouveront largement leur compte!

Note: 14/20

2/ Dead Space – Downfall de j’en sais rien et je ne veux même pas savoir!!!

deadspace

Synopsis: Lorsqu’une station d’exploitation spatiale découvre une énorme empreinte d’alien sur une planète distante, la colonie pense avoir trouvé la preuve de l’existence de Dieu. Mais bientôt, plusieurs membres de la colonie sont victimes de symptômes de dépression extrême – le seul remède, c’est de se rapprocher de la Marque.
Une ferveur religieuse s’empare alors de la population, et aboutit à un suicide collectif. La sécurité de la planète décide alors de supprimer la Marque, et demande au vaisseau USG Ishimura de l’emmener pour l’étudier.
Lorsque le chef de la sécurité Alissa Vincent arrive, elle se retrouve plongée dans une terrifiante situation de survie. La colonie a été ravagée par une menace inconnue; le fait d’ôter la Marque a ouvert la boîte de Pandore de l’horreur et libéré une invasion alien qui n’a qu’un seul but : dévorer la proie locale, les humains.

Avis: Grand fan de la série de jeu vidéo édité par Electronic Arts, j’étais curieux de voir ce que pouvait donner ce film d’animation, ce malgré des critiques fort peu flatteuses, hélas, à juste raisons! Déjà, le gros point fort du jeu réside dans le fait qu’on avance, le trouillomètre constamment  au point de rupture, chose inexistante dans ce film qui fait office d’épilogue aux jeu, aucune ambiance, aucun stresse, juste un déluge d’hémoglobine (comme dans le jeu, certes!). En résulte juste des scènes d’action effrénées où les pauvres humains meurent dans d’atroces souffrances sanguinolentes.
De plus les dessins sont loin d’être beau et je ne parlerait pas de l’animation un poil raide!
Bref, non, seulement le film passe à coté de ce qui fait tout le sel du jeu vidéo (la flippe, pure et dure!), mais le titre se paye en plus le luxe d’être à la ramasse techniquement… à éviter!

Note: 5/20

3/ Cop Land de J.Mangold

copland

Synopsis: A Garrison, cité-dortoir pour les flics de New York, le shérif Heflin est un dépressif obèse que personne ne respecte. La loi du silence de la profession lui impose un jour de masquer une bavure mortelle, mais l’insistance de l’incorruptible enquêteur Tilden va l’obliger à faire un choix…

Avis: Très bonne surprise que ce Cop Land, grâce, surtout, à la prestation de haute volée d’un S.Stallone gros, désabusé et complètement mou, qui trouve dans ce rôle à contre emploi, l’un des meilleurs qu’il ait eu. Il est de plus, entouré d’une très belle brochette d’acteurs: H.Keitel, R.Liotta, P.Roberts (le T-1000 de Terminator 2), ou encore R.de Niro. Un casting 5 étoiles!
Sans compter que l’intrigue, qui, sans être des plus originales, réserve son petit lot de surprises et se suit avec plaisir.

Note: 16/20

4/ Apocalypse Now Redux de F.F.Coppola

apocSynopsis: Cloîtré dans une chambre d’hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l’état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne.

Avis: Grand classique du film de guerre et du 7ème Art en général, je n’avais pourtant encore jamais vu ce film. Je me suis donc directement plongé dans la version Redux (comprenez version longue, avec 50 minutes de plus), et j’avoue que j’aurais peut-être dû opter pour la version d’origine, parce que les 3h30 que dure la versions Redux, on les sens quand même… Maintenant, le film n’en n’est pas mauvais pour autant, loin de là. La photo est magnifique et le film s’avère d’une qualité visuel très travaillé, tout comme la bande son offrant quelque classiques du rock des années 60, des Doors en passant par les Rolling Stones.
Les acteurs impeccables. Bien qu’apparaissant tardivement dans la film, M.Brando en impose quand même franchement, et reste aussi marquant que M.Sheen que l’on voit tout le long du film! Sans compter les nombreux seconds rôles, D.Hopper, L.Fishburn, R.Duvall, H.Ford (dans un tout petit rôle!)
De plus les scènes cultes sont légions, en tête l’assaut aérien sur La Chevauchée des Walkiries.
A n’en pas douter, je le regarderais, à nouveau, mais dans la version de 1979 (les 2 versions étant disponibles sur le Blu-Ray), en espérant qu’il gagne en rythme, ce qui reste le seul défaut de cette version Redux!

Note: 16/20

5/ Planète Terreur de R.Rodriguez

planete

Synopsis: Dans une petite ville, William et Dakota Block, un couple de médecins, constatent que leurs patients sont soudain frappés par la gangrène et affectés par un regard vide et inquiétant…
De son côté, Cherry, go-go danseuse, s’est fait arracher la jambe lors d’une attaque. Wray, son ex-petit copain, veille sur elle. Mais Cherry a beau être au plus mal, elle n’a pas dit son dernier mot.
Tandis que les malades se multiplient et deviennent des agresseurs enragés, Cherry et Wray prennent la tête d’une armée destinée à empêcher l’épidémie de se propager. Si des millions d’individus sont contaminés et beaucoup succombent, une poignée d’entre eux se battront jusqu’au bout pour se réfugier dans un lieu sûr…

Avis: Et un film culte, un! Hommage vibrant aux films de zombies et série B (voire Z) des années 70/80, ce Planète Terreur est un melange jubilatoire de gore, bimbos, répliques cinglantes et situations complètement barrées. Film à prendre au 15ème degrès, le film est VOLONTAIREMENT grotesque, et c’est ce qui fait que le film ne plaira pas forcément à tout le monde. Il y aura ceux qui rentreront dans ce trip complètement allumé et ceux qu’il laissera sur le carreau.
Ici la moindre balle fait gicler des hectolitres de sang, les gens s’attaque à coup de seringue et les mitrailleuse font office de prothèse de jambe. Il m’est même arrivé de me payer un fou rire comme je n’en ai pas eu depuis au moins une bonne 10aine d’années devant un film (n’étant pas fan de comédie, ça limite des possibilités, certes!)
Et dans ce beau bordel brillamment maîtrisé, les comédiens s’en donnent à coeur joie, s’éclatent comme des gosses dans cette folie crade-dingue et ça transparaît tout le long du film!

Note: 18/20

6/ Boulevard de la Mort de Q.Tarantino

boulvard

Synopsis: C’est à la tombée du jour que Jungle Julia, la DJ la plus sexy d’Austin, peut enfin se détendre avec ses meilleures copines, Shanna et Arlene. Ce TRIO INFERNAL, qui vit la nuit, attire les regards dans tous les bars et dancings du Texas. Mais l’attention dont ces trois jeunes femmes sont l’objet n’est pas forcément innocente.
C’est ainsi que Mike, cascadeur au visage balafré et inquiétant, est sur leurs traces, tapi dans sa voiture indestructible. Tandis que Julia et ses copines sirotent leurs bières, Mike fait vrombir le moteur de son bolide menaçant…

Avis: Alors là, pour une surprise, c’est une surprise! Mais pas dans le bon sens du terme! Comment Tarantino, qui a réalisé/écrit plus d’un film culte a-t-il pu pondre une merde pareil? Comment un film censé rendre hommage à  des titres tels que Hitcher de R.Harmon (la version de 1986 avec R.Hauer) ou encore Duel de S.Spielberg peut-il être aussi lamentable et ennuyeux avec de telles références?
Peut être en étant bavard, très bavard, trop bavard, et lorsqu’on regarde un Tarantino, qui a écrit des dialogues aussi savoureux que ceux de Pulp Fiction, on est en droit de s’attendre à des répliques cinglantes qui fusent de toutes parts… et bien non, ici, elles sont aussi plates qu’elles sont longues!
Après une demie heure de blabla arrive enfin le 1er carnage montrant successivement, et façon particulièrement violente et sadique, la mort simultané des 4 gonzesses, sacrément bien gaulées, dont on suivait jusque là, les péripéties discussions sans intérêts!
Et là, on se dit, « Cool, le film à mis du temps à démarrer, mais là, c’est parti mon kiki! »… sauf que non, on retrouve 4 nouvelles gonzesses qui cette fois vont déblatérer des futilités 1h durant avant de relaisser la place à une scène de course d’action qui malheureusement finira de façon ridicule! Bref, on s’emmerde ferme!
On ne retiendra que le casting de charme parfait (Rosario Dawson et Vanessa Ferlito… Wouaw…), la scène de Lap dance et le premier massacre! Allez 1 point pour chacune de ces qualités!

Note: 03/20

Idées cadeaux

C’est bientôt Noël, et si vous n’avez toujours pas acheté les cadeaux pour vos proche (ou que vous ne savez pas du tout quoi leur prendre), pas de panique, voici de quoi vous donner quelques pistes pour gâter Tonton René ou votre frère Kévin!

B.D

Il était une fois en France de F.Nury et S.Vallée

Personnage ambigu, Joseph Joanovici fut pour certains un criminel, pour d’autres un héros. Fabien Nury et Sylvain Vallée décrivent sans fards ni parti pris ces heures sombres de notre Histoire…

Il était une fois en France conte l’histoire de Joseph Joanovici, juif roumain devenu l’homme le plus riche de France pendant l’occupation. Ferrailleur, collabo, résistant, il fut pour certain un criminel, pour d’autres un héros. C’est le cheminement de ce personnage ambigu baptisé le “roi de Paris” par ceux qui ont croisé sa route, que relate avec justesse cette saga au thème délicat. “Monsieur JOSEPH” se confie sur son lit de mort aux côtés de LUCIE-FER, celle qui fut sa plus fidèle compagne. Intelligence avec l’ennemi, corruption de fonctionnaires, contrebande, enrichissement personnel et même meurtre seront reprochés à la Libération à celui qui possédait pendant l’occupation un appartement en plein coeur de la préfecture de police. Portant fièrement la rosette de la résistance, JOSEPH reçoit les plus huppés du Tout-Paris, alors que de sombres nuages annoncent la fin de son règne… (Source: GlénatBD.com)

Série terminée en 6 volumes, qui rappellera bien des souvenirs à vos grands parents qui ont connu les joies de l’occupation et le temps où l’on pouvais rigoler avec « Un bon juif » sans se prendre de procès au cul, et pourquoi pas, se faire bien voir par l’occupant, et Dieu sait qu’à l’époque tout les moyens était bon pour ne pas finir à Auschwitz! Mais votre grand frère qui passe son BAC d’Histoire Géo à la fin de l’année peut également se jeter sur cette série, puisque tiré de faits réels, il pourra briller lors de l’épreuve en apportant une petite touche personnelle à son devoir, car non, l’Affaire Joano n’est pas enseigné à l’école, et que l’examinateur appréciera fortement cette pointe de culture générale!

Prix: 13.90€ par tome soit 83.40€ l’intégrale (oui ça fait mal au cul, garde quelques tomes pour Noël prochain… ou laisse Papy s’acheter la suite tout seul comme un grand)

Manga

Docteur Slump – Perfect Edition de A.Toriyama

Première grande série de Toriyama à avoir connu un succès phénoménal, Docteur Slump est réédité en français dans sa version Perfect. Ce monument de l’humour bénéficie ainsi d’une toute nouvelle traduction, encore plus fidèle à la version japonaise, de ses pages couleurs d’origine et, comme toujours, d’illustrations de jaquettes inédites signées par l’auteur. L’histoire, elle, n’a pas changé : dans le curieux village Pinguin, le génial savant Sembei Norimaki conçoit un robot ressemblant à une petite fille, à la force herculéenne : Aralé. Mais son insouciance et sa naïveté invraisemblables vont rapidement déclencher toute une série de catastrophes et d’événements plus loufoques les uns que les autres?
(source: Glénatmanga.com)

Si comme la petite Olive Hoover du film Little Miss Sunshine, ton Oncle Franck a des tendances suicidaires, fais toi un devoir absolu de mettre cette série au pied du sapin, ça lui déridera les zygomatiques et lui redonnera la joie de vivre tant les aventures d‘Aralé sont décalées, barrées et loufoques! Oui, rien que ça! Bon, bien sûr, même si personne chez toi  ne compte avancer son rendez-vous avec la faucheuse, tu peux offrir Docteur Slump à tes proches: de un, il verront que les « mangass » c’est pas que de la violence sanguinolente et du cul attend je t’encule à tentacules, et de deux, tu leur démontrera façon « Phoenix Wright », qui si lorsque tu étais petit, tu t’étais amusé à badigeonner les murs avec du caca fraîchement démoulé, ce n’est pas parce que tu étais con,(encore que…) mais juste que tu voulais avoir encore plus de classe que Aralé, qui ne se contente que de les trimballer au bout d’un bâton!
Par contre, à moins que tu ai un salaire de ministre, n’offre qu’une partie de la série, garde la suite pour son anniversaire, ou alors si un autre membre de ta famille est en manque d’inspirations, demande lui de participer, parce que la série complète compte quand même 15 volumes!

Prix: 10.75€ le tome soit 161.25€ l’intégrale

Comics

Nou3 de G.MORRISSON et F.QUIETLY

Agiles, furtifs et mortels, 1, 2 et 3 sont les dernières machines de guerre révolutionnaires que la science et l’armée ont conçues. Mais 1, 2 et 3 sont également un chien, un chat et un lapin : autrefois simples animaux domestiques, ils ont été capturés puis transformés en cyborgs futuristes et belliqueux. Mais le jour où une scientifique au coeur trop tendre les relâche, les soldats se lancent à leurs trousses, gardant en dernier recours, le terrible et imposant 4. (Source: urban-comics.com)

Titre beaucoup moins cher que les précédent, puisque c’est un volume unique, et non, ça n’est pas parce que tu ne vends pas tes 2 reins pour faire un cadeau à ta famille que c’est un mauvais cadeau, car comme on dit: « c’est l’intention qui compte! » Puis de toute façon, Nou3 est une œuvre intelligente et qui plus est doté d’une mise en page magistrale. Si la personne a qui tu l’offre sait apprécier cette œuvre a sa juste valeur, il s’en foutra que tu n’ai claqué « que » 15 petits euros pour son cadeau, dans le cas contraire, dis toi que ce n’est qu’un con sans aucune once de bon goût qui ne méritait, de toute façon, pas que tu investisse plus pour son  Noël. C’est bon ? Ton cas de conscience est passé? Bien, alors si tu veux plus d’info sur ce titre, rends toi illico presto sur ce lien ICI! Oui, je me fais de la pub! Et alors, j’ai le droit, non? Pour l’instant, c’est moi qui t’aide pour tes cadeau, OK!

Prix: 15€

Autres livres

La Révolution PlayStation – Le coffret collector de Jean Sairien mais c’est aux Editions Pix n’Love

Pour célébrer les 18 ans de la mythique console PlayStation, les éditions Pix’n Love vous proposent deux ouvrages d’exception. Le premier s’intéresse à Ken Kutaragi, considéré comme le père de la machine. Ce livre brosse un portrait passionnant du géniteur de la PlayStation, l’employé visionnaire et brillant qui a porté sur ses épaules et imposé le concept de la console. Si, comme il le souligne lui-même, ce n’est qu’à l’issue d’un patient travail collectif que la console a pu voir le jour, il va sans dire que rien n’aurait été possible sans la détermination inflexible du charismatique ingénieur. Le second se décide à lever le voile sur l’histoire des hommes de l’ombre à l’origine de la révolution PlayStation – à travers un recueil d’entretiens de plus d’une vingtaine d’employés de l’époque. Du haut de ses seize années de carrière passées au sein de la société japonaise, l’auteur — témoin privilégié et acteur direct de cet incroyable succès — nous narre la naissance d’une machine devenue mythique.

Ces deux ouvrages étant parfaitement complémentaires, nous avons décidé de les réunir dans un coffret exceptionnel, une édition limitée réservée aux achats effectués sur notre boutique en ligne. La lecture des deux livres constituant un témoignage complet des coulisses de la naissance et du lancement de la machine de Sony.

Coffret La Révolution PlayStation édition limitée, contient :

  • Le livre la Révolution PlayStationKen Kutaragi
  • Le livre la Révolution PlayStationLes Hommes de l’Ombre
  • Le marque-page exclusif
  • Plus de 400 pages de lecture
  • La génèse de la console la plus célèbre du monde
  • Les coulisses de l’arrivée de Sony sur le marché des consoles de jeu

(Source: editionspixnlove.com)

Idéal pour ton père ou ton grand frère qui préféré s’éclater sur Final Fantasy VII, Metal Gear Solid ou encore Resident Evil plutot que de réviser son putain de BAC d’Histoire Géo (offre lui, Il était une fois en France pour combler ses lacunes…), cet ouvrage le rendra à coup sûr nostalgique! Il faut dire que la PlayStation première du nom reste l’une des meilleures console que le monde vidéoludique ai jamais connu. Après j’ai pas grand chose à en dire puisque ça ne sort que le 15 décembre, que je n’ai donc pas encore reçu mon exemplaire donc, je ne l’ai pas encore lu… mais comme les éditions Pix n’ Love font du très bon boulot, j’ai confiance en la qualité du bouquin!

Prix: 35€

DVD/Blu ray: films

The Dark Knight Trilogie de C.Nolan

Batman Begins : Alors que le souvenir de ses parents assassinés le hante, Bruce Wayne, désemparé, erre à travers le monde cherchant les moyens de combattre l’injustice et ses propres peurs. Avec l’aide de son dévoué majordome et homme de confiance Alfred, de l’inspecteur Jim Gordon et de son allié Lucius Fox, Wayne revient à Gotham City et révèle son alter ego : Batman, un justicier masqué qui utilise sa force, son intelligence et une batterie d’armes high-tech pour combattre les forces sinistres qui menacent la ville…

The Dark Knight : Batman, avec l’aide du Lieutenant Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, continue sa guerre contre le crime. Bien que ce partenariat entre les trois figures de Gotham semble porter ses fruits, les trois hommes vont vite se retrouver en proie à un véritable chaos émanant du criminel le plus intelligent et le plus terrifiant qu’ils n’aient jamais rencontré, connu sous le nom du Joker

The Dark Knight Rises : Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S’accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l’arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c’est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l’arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l’exil qu’il s’est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n’est peut-être plus de taille à affronter Bane

(source: fnac.fr)

Cadeau pour toute la famille, même si The Dark Knight c’est un poil limite pour les plus jeune, mais avoue que ça fait tripper de voir ta sœur de 4 ans faire des cauchemars à cause d’un Jocker plus siphonné que jamais. Petit Sadique! De toute façon, tu as ici, la quintessence du film de super héros, le tout avec un soupçon de cinéma d’auteur comme seul C.Nolan sait doser dans ses blockbuster, passer à coté serai un sacrilège! Puis si ta mère te sors qu’elle aime pas les films de super héros, tu pourra lui clouer le bec en lui répliquant du tac-o-tac que de toute façon, un super héros, ça a des supers pouvoirs, Batman n’a pas de supers pouvoirs (juste du super Bat-pognon), donc que c’est pas un super héros, et comme ça tu peux mater ton film de super héros sans super héros! Tu me suis?
En plus si t’es pauvre comme Kenny, et que tu peux pas te faire péter les blu ray (ou que tu n’as pas de lecteur BR/PS3), console toi en te disant que le coffret DVD à plus de classe, qu’il est impecc pour la frime: en fonction de l’angle avec lequel tu mate le coffret, tu vois progressivement les affiches des 3 films défiler progressivement. Le coffret BR, quant à lui étant plus sobre, le logo de Batman chromé sur fond noir… Comme quoi, être pauvre ça a du bon, parfois!

Prix: 35€ (DVD), 45€ (Blu ray)

DVD/Blu ray: série TV

Sherlock – Coffret saison 1 et 2

Que se passerait-il si Sherlock Holmes, le plus célèbre détective de la littérature, vivait de nos jours ? C’est ce défi qu’ont relevé Steven Moffat et Mark Gatiss, pour créer Sherlock.

Tout en restant fidèles à l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle, les auteurs nous livrent une version totalement contemporaine des personnages mythiques que sont Sherlock Holmes et son ami le Dr Watson, servie par une interprétation et une réalisation de qualité exceptionnelle.

(Source: sherlock.hypnoweb.net)

Alors voilà une série qu’elle est bonne! Par contre accroches-toi, ton cerveau va être mis à rude épreuve! En effet, l’ami Sherlock réfléchi plus vite que son ombre! Ca veut rien dire, je sais, fais pas le malin, tu m’as compris! Bref, si ta grand mère est atteinte d’Alzheimer , surtout ne lui offre pas cette série, elle pataugerai dans la semoule… à moins que ça ne lui crame les dernier neurones qu’il lui reste! Et tu ne veux pas avoir la mort de ta grand mère sur la conscience, n’est-ce pas? hein? tu toucherai l’héritage plus vite, comme ça? Bah, vas-y alors, Sherlock est fait pour ta grand mère!
La série compte, pour l’instant, 2 saisons de 3 épisodes (6 épisodes donc! C’est bien, je vois que tu es allé à l’école! Tu vas peut-être foirer ton BAC d’Histoire Géo, mais je te sens chaud pour l’épreuve de Math!), c’est pile poil ce qu’il faut pour éviter l’overdose et laisser le charme de la série opérer!
Par contre vu la fin de la saison 2, tu va l’attendre en rongeant tes freins comme tout le monde,la saison 3, car si ces épisodes ne se terminent pas sur un cliffhanger de ouf malade, tu vas quand même réclamer quelques explications sur ce qui s’est passé, et bon courage, la saison 3 n’est pas encore tourné!

Prix: 19.90 (DVD), 24.90 (Blu ray)

DVD/Blu ray: musique

Celebration Day de Led Zepplin

Le concert historique de Led Zeppelin à l’O2 Arena de Londres en 2007, pour lequel 20 millions de fans se sont manifestés avec à la clé seulement 18 000 tickets.

Le 10 décembre 2007, Led Zeppelin montait sur scène à l’occasion d’un concert hommage en l’honneur de leur ami et co-fondateur d’Atlantic Records Ahmet Ertegun. Ce qui suivi fût un tour de force de plus de 2 heures de leur marque de fabrique, un rock n’ roll tinté de blues qui devint instantanément une part de la légende Led Zeppelin.

Les membres fondateurs John Paul Jones, Jimmy Page et Robert Plant furent rejoins par Jason Bonham, le fils de leur batteur historique John Bonham, pour interpréter 16 titres de leur riche catalogue à l’image des brûlots “Whole Lotta Love,” “Rock And Roll,” “Kashmir,” et “Stairway To Heaven.”

Alors déjà, c’est juste l’évènement musical de l’année! Et non, Ca n’est pas le nouvel album de M.Pokora avec la reprise de Envole moi de J.J Goldman! Parles de Led Zepplin à tes parents/grand parents et tu comprendra à l’étincelle qui illuminera leur regard que la musique c’était autre chose qu’aujourd’hui, et crois moi si tu leur offre ce concert il se prendre le poids des années en pleine face… un peu comme Jimmy Page, qui est presque liquide à l’heure actuelle! Mais crois moi, ça leur fera plaisir!
En plus, si ça se trouve ton père a, peut être, culbuté ta mère sur l’air de Staiway to Heaven, et  c’est peut-être aussi cette fois là que tu as été conçu… ah, ouais, vu comme ça, ne leur offre pas ce DVD/BR, ça risquerai de leur rappeler la plus grosse erreur de leur vie!
A la place offre le à ton frangin, ça lui changera de Snoop Dog et de Booba, et surtout il se prendra une leçon de musique dans les oreilles!
Et en plus avec le DVD/BR, tu as un double CD du concert inclus , comme ça ton frère pourra même kiffer sa race sur un bon petit Black Dog ou Trampled Under Foot au volant de sa Super 5 tunné façon Jacky.

Les meilleures choses ont une fin…

Dispo depuis hier, l’épisode 5 de la saison 1 de The Walking Dead vient clore les péripéties de Lee et Clementine de façon plus que magistrale. Si les événements précédents avaient su jouer avec nos émotions de fort belle manière, ce volet surpasse, de loin tout ce que l’on a pu voir, en la matière, jusque là dans l’histoire du jeu vidéoau point de marquer l’histoire du jeu vidéo  de son empreinte.

Comme d’hab’, voici un petit résumé de mes choix et le récapitulatif final de mon aventure!
Attention, ça va spoiler sévère!

Episode 5

* J’ai décidé de me trancher le bras… Soit ça arrêtait ma zombification et je vivais, soit ça la ralentissais et me laissais plus de temps pour sauver Clém, soit ça faisait rien et je mourrais de toute façon… et une fois mort, mon bras, j’en n’ai plus rien à faire, donc c’était un petit sacrifice, pour peut-être vivre ou gagner du temps… au final, ça n’a strictement servi à rien…

* J’ai calmé le jeu avec Kenny, parce que même si on s’est pris la tête par moment, ça reste un allié de choix, et que j’ai besoin du plus de personne possible pour sauver Clém… enfin, ça c’était s’il ne s’était pas fait attaqué par une horde 5 minutes plus tard…

* J’ai dissimulé mon arme face à l’étranger, on n’est jamais trop prudent, puis s’il voulait être archi sûr que je ne sois pas armé, il n’avait qu’à me fouiller…

* Je n’ai pas tué le gars qui retenait Clém en otage, pour la simple et bonne raison que vu comment se sont déroulé les événements, c’est Clém qui lui a logé une balle en pleine tête pour me sauver les miches… et au moins, j’ai pu constater qu’elle a bien retenu mon enseignement sur le maniement des armes… heureusement pour moi, d’ailleurs!

* J’ai demandé à Clém de m’abattre, et ce, pour plusieurs raisons! Je suis resté fidèle à mon principe de base n°1: tuer quiconque ce fait bouffer par un zombie. J’avais par exemple donner le flingue à la nana de l’hotel pour qu’elle se suicide, dans l’épisode 1. Et si ce principe, je l’applique pour les autres pas de raisons que je ne l’applique pas pour moi. Puis mort pour mort, autant l’être définitivement.
De plus, c’est juste hors de questions que je devienne un légume bouffeur de cervelles, en pleine décomposition. Parce que personne ne mérite de finir comme ça, moi y compris.
Et enfin, j’espère que ça a permis à Clém de comprendre que dans des situations critiques, ils ne faut savoir mettre ses sentiments de coté et ne pas hésiter à tuer un être cher, condamné, pour sa propre survie! Bref, lui enseigner le principe de base n°1, quoi!

Récapitulatif par personnages:

* Kenny
– J’ai protégé son fils au drudstore
– Je lui ai dit mon passé
– J’ai tué son fils, pour qu’il n’ai pas à le faire
– Mort par la horde en tentant de sauver Ben

* Katja
– J’ai trouvé de l’eau pour son fils quand il en avait besoin
– s’est suicidé après être resté seule avec son fils en pleine zombification

*Larry
– Je lui ai fait confiance malgré sa rancœur (a vrai dire je m’en souviens même plus, mais je fait confiance au bilan final! ^^ »)
– J’ai tenté de le ramener à la vie par réanimation cario-pulmonaire
– Mort, la tête fracassé par Kenny.

*Lilly
– Je l’ai traité de salope dès notre première rencontre! Oui, j’ai toujours su y faire avec les femmes!
– Je l’ai tenu au courant qu’il manquait des provisions dans le camps
– Je lui ai révélé mon passé.

* Omid
– Séparé de lui, après avoir traversé le panneau surplombant la route (probablement encore en vie, mais rien ne le dit non plus…)

* Ben
– Je l’ai sauvé à Crawford
– Je lui ai demandé de m’aider à retrouver Clem
– Mort bouffé par des zombies dans une allée de Savannah

* Carley
– Je lui ai révélé mon passé
– Je l’ai sauvé au détriment de Doug
– Je l’ai défendu face aux accusations de Lilly
– Tué par Lilly

* Christia
– Rencontrer le pire jour de ma vie depuis longtemps
– Je l’ai aidé à grimper dans le train… pendant qu’Omid et sa jambe en vrac en chiait comme un rat mort!
-Je lui ai demandé, à elle et Omid, de prendre soin de Clém après ma mort
– Je lui ai révélé ma morsure (comme à tous, d’ailleurs!)

* Doug
– J’étais avec lorsque j’ai trouvé mon frère (on peut être avec quelqu’un d’autre?)
– Mort lors de l’attaque du drugstore

* Duck
– J’ai sauvé sa vie chez Herschell
– J’ai protesté contre fait qu’il se soit fait mordre à Macon
-Je l’ai laissé devenir mon associé pour résoudre le mystère des disparitions de provisions
– Je l’ai tué avant qu’il ne deviennent zombie.

Concernant l’épilogue, après le générique, je ne pense pas que les silhouettes soient celles de Christia et Omid, car elles semble de tailles à peu près identique alors qu’Omid est beaucoup plus petit que Christia, puis ça pourrait être, le début d’un nouveau groupe qui aiderait Clém à retrouver Omid et Christia, comme Lee, le lui à suggérer… à moins que ça ne soit des personnes peu fréquentables et le début des emmerdes pour Clém dans la saison2!

Machine Head: 40 ans et toute ses dents

S’il y a bien un album rock que j’adule, c’est bien Machine Head de Deep Purple ( au même titre qu’un petit Led Zep’IV de… le nom de groupe est dans le titre de l’album, hein!). Si tout le monde connais le légendaire Smoke on the Water,  je dois bien admettre que c’est limite, l’un des morceaux les moins intéressant de l’album (ce qui ne veut pas dire qu’il est mauvais, me faites pas dire ce que je n’ai pas dit)… peut-être justement à cause de sa renommé qui fait de l’ombre aux autres titres de l’album.

Parce que Machine Head, c’est aussi des titres plus hard rock comme Highway Star ou Space Truckin, voir en fonction de certaines rééditions, du blues avec le sublime When a Blind Man Cries, qui ne figure pas sur la version originale de l’époque, le tout avec une atmosphère typiquement seventies et surtout si l’album a su marquer les esprit, c’est parce qu’il a contribué à poser les bases de ce qui sera le hard rock et le heavy métal.

Et comme l’album a fêté, cette année, ces 40 printemps, on a pu voir divers projets ou rééditions autour de l’album, à commencer par Re-Machine Head – Tribute to Deep Purple’s Machine Head, qui comme son nom l’indique est composé de reprises interprété par d’autres artistes/groupes… et le casting a de quoi laissé rêveur: Chickenfoot (groupe avec entre autre, Joe « Satch » Satriani »), Black Label Society, Iron Maiden ou encore Metallica. ‘Scusez du peu!
Pour débuter, c’est Santana qui nous livre un Smoke on the Water, de haute volé, et d’emblée, ce qui frappe, c’est la qualité du son, fini le son avec du matos sorti des années 70, vive le XXIème siècle! Et ça restera d’ailleurs le meilleur morceau de l’album, avec le second titre, Highway Star par Chickenfoot!
Et après, quoi, une certaine routine s’installe, les morceaux étant finalement très (trop?) proche des originaux pour surprendre (la critique est également valable pour les 2ers titres). Après, ça dépend de ce que chacun attends d’un tribute, perso, je préfère quand l’artiste donne SA vision d’un morceau, qu’il livre le travail d’un autre mais avec SA patte, SON écriture, chose que seul The Flaming Lips aura su faire pour au final se retrouver avec une version de Smoke on The Water (encore!) très déconcertante, minimaliste pour ne pas dire à chier! Dommage l’initiative était bonne!

Même Iron Maiden peine à convaincre avec Space Truckin’, où B.Dickinson nous livre une prestation vocal oscillant entre le très bon et le très médiocre, puisqu’à plusieurs reprise, j’ai l’impression qu’il est à bout de souffle, qu’il est détaché du morceau. Sans compter que l’on ne retrouve à aucun moment le jeu épique auquel Maiden nous a habitué! Grosse déception puisqu’en tant que gros fan de la Vierge de Fer, j’attendais beaucoup de cette reprise.
L’album se termine avec When a Blind Mind Cries par Metallica! On savait déjà que J.Hetfield, s’était fait une coupe de cheveux digne d’un gamin de 14 ans, maintenant, on sait qu’il a la voix qui va avec (du moins pendant les 3/4 du morceau), si encore elle véhiculait autant d’émotion que celle de I.Gillan sur le morceau originale, ça passerai, mais, non, encore raté! Il faudra attendre la dernière minute pour que Metallica joue enfin du Metallica et nous livre tout leur potentiel sur ce titre qui termine en apothéose… et nous fasse juste regretter que tout le morceau n’ai pas été de cet acabit!

Ma critique est certes assez virulente, mais soyons honnête, l’album n’est pas mauvais en soi (a part le morceau des Flaming Lips), mais propose tellement peu de surprises à qui connaît déjà l’album que ce tribute présente bien peu d’intérêt pour eux. Après si cela permet à des plus jeunes ou a ceux qui n’ont jamais écouté Machine Head d’avoir un premier contact avec cet album marquant de l’Histoire du Rock, why not, mais afin de leur faire économiser et du pognon et du temps, je leur conseille juste d’acheter directement Machine Head par Deep Purple.

Toujours pour célébrer cet anniversaire, EMI à réédité l’album dans une édition magnifique regroupant 4 CD, 1 DVD et un livret de 60 pages le tout regroupé dans un coffret Deluxe, mais ne l’ayant pas acheté je n’en parlerai pas (mais vous pouvez voir à quoi ça ressemble ICI). A la place, je parlerai d’une autre réédition en vinyle (j’ai pas trouvé de trace d’une réédition en CD, mais je peux me gourer) de In Concert ’72, concert enregistré au Paris Theatre de Londres le 9 mars 1972, et qui regroupe presque tout les titres de Machine Head, et là, là fini de rigoler on tape dans le lourd! Neuf titres (6 de Machine Head (au revoir Picture of Home), 2 inédits, Strange Kind of Woman et Lucille, et une version alternative de Maybe I’m a Leo) regroupé sur deux 33T et un 45T. Je vous laisse imaginer la durée des versions live…
Ici, on redécouvre chaque morceau, on vibre sur chaque solo interminable et on se laisse happer par l’ambiance et le talent incontesté du groupe. Et impossible de mentionner ce live sans sa version de Space Truckin‘ de 22 minute (une face complète de 33T pour  elle toute seule…) de folie!

Part.1

Part.2

Un live aussi incontournable que l’album, vestige d’une époque où les artistes savaient profiter de la scène pour proposer autre chose que de bête version « studio » de leur morceau, comme c’est, hélas, si souvent le cas aujourd’hui…

Je terminerai cette note avec une pensée pour Jon Lord, qui nous a quitté cette année, histoire de gâcher, un poil, la fête…

Bienvenue sur Arrakis

Il y a des films, qui sans raisons particulières, marquent notre subconscient à jamais. En ce qui me concerne, c’est en 1986 (ou 87), lors de sa diffusion sur Canal +, que j’ai découvert un film dont les images m’ont habité et fasciné durant près de 25 ans, sans que je n’ai revu ce film depuis (enfin, je l’ai revu, il y a 2 jours). Durant toutes ces années, j’avais toujours en tête les images des Vers des sables, des yeux bleus fluos shootés à l’Epice, du Baron Harkonnen et sa gueule aux pustules énormes prêtes à éclater et la présence de Sting au casting.
Les fans de S-F auront bien entendu compris que je parle de:


Pour ceux qui ne connaissent pas ce monument de la S-F (du moins sous sa forme littéraire, puisque l’adaptation ciné divise les fans…), l’action se déroule en l’an 10.191, l’Empereur Padishah Shaddam IV se sentant menacé par la Maison des Atréides de la planète Caladan, décide de leur donner en fief la planète Arrakis, planètes des sables; également connu sous le nom de Dune, où est extrait l’Epice, substance d’une extrême rareté (et par conséquent très convoitée), conférant diverses facultés et prolongeant la vie de ceux qui la possède. Le but de l’Empereur étant que la Maison des Harkonnens de la planète Giedi Prime, ancien propriétaire du fief d’Arrakis, entre en guerre et détruise  la Maison des Atréides.

Je ne causerai, ici, que du film, puisque je viens à peine d’entamer le premier roman (oui, oui, vous avez bien lu: R-O-M-A-N), alors comme dit ci dessus, le film à diviser les fans. Sans même avoir lu les romans, on sent clairement que certains passages sont passés à la trappe ou n’ont pas été suffisamment développés (L’accession de Jessica au rang de Révérende Mère du Bene Gesserit (faction ayant pour but de créer le Kwisatz Haderach, l’être suprême), par exemple). De plus, vu le nombre de termes chelous, propre à l’univers (cf.parenthèse précédente pour un tout petit aperçu), il faut sacrément s’accrocher pour tout comprendre, surtout pour les néophytes.

De plus, les effets spéciaux, ont sacrément mal vieillis: décors en carton pâte ou personnages qui se démarquent nettement du fond vert (c’était courant à l’époque, hélas…), tout comme le rythme assez lent du film, qui forcément, fait un peu tâche pour une fresque aussi épique que Dune.

Et pourtant, malgré tout ses défauts, j’ai adoré l’ambiance global du film. La richesse de l’univers, tout le coté mystico-prophétique autour du Messie des Fremen (habitants d’Arrakis farouche opposants des Harkonnens) accentué par les musiques rock et planantes composées par Brian Eno et le groupe Toto, alors au top de sa gloire (pourtant à 2 ou 3 exceptions près, je suis pas fan du groupe), les vers des sables jaillissant du sol sont toujours aussi impressionnant, et le casting fort alléchant avec entre autre Kyle « Dale Cooper » Mclachlan (Blue Velvet, Twin Peaks), Evrett McGill (Twin Peaks), Max von Sydow (L’Exorciste), ou encore Sting (du groupe The Police), qui dans ma mémoire avait un rôle plus conséquent (alors qu’il n’apparaît pas tant que ça, en fait),aussi allumé que charismatique dans le rôle de Feyd Rautha, font que finalement, le film de David Lynch, dégage une aura singulière, une identité propre… bref tout ce qui fait de Dune une œuvre culte… à condition de ne pas être trop regardant sur son âge, ni sur sa durée (2h15, quand même) qui ne suffit à exploiter tout le potentiel du roman.

Même si mon voyage sur Arrakis fut plaisant et dépaysant, je me met maintenant à espérer un remake en 2 ou 3 volets, qui saura réparer tout les défauts de la version de 1984.
C’est vrai, quoi! Imaginez cette séquence (un poil kitschouille)  avec les effets spéciaux actuels et une mise en scène plus dynamique, le tout accompagnée toujours par une musique hard rock épique de la mort qui tue, et on obtiendrait une scènes aussi mémorables que le combat de Gandalf contre le Balrog en ouverture des Deux Tours. Et d’ailleurs pourquoi ne pas rêver de Peter Jackson aux commandes d’un projet d’une telle envergure?

Walkind Dead 4: Around each corner

Le quatrième épisode de Walking Dead est dispo depuis hier! ENFIN! Un longue attente d’1 mois a pris fin… et le mois qui vient s’annonce encore pire, vu le cliffhanger de « ouf malade de la mort qui tue » qu’on se prend en pleine gueule avant le « To be continued… » le plus insoutenable de l’histoire du jeu vidéo (genre les mots d’Adam Phenix a la fin de Gears of War 2, c’est du pipi de chien à coté!).

Je ne referais pas un test complet, vous pouvez en retrouver un sur les 3er volet ICI, mais sachez que l’émotion, le stress et l’action sont toujours de la partie et que les 5 dernières minutes augurent un 5ème opus DAN-TES-QUE, au point qu’à un moment, j’ai lâché la manette pour applaudir, tant les scénaristes ont  fait preuve de  cojones… mais chut!


Comme la dernières fois, voici mes choix, donc ce qui suis est  Total Spoil Inside (notamment concernant les fameuses cojones), donc vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous ne voulez pas découvrir les faits marquants de l’intrigue avant d’y avoir joué!

Episode 4

*J’ai laissé Kenny tuer le gosse dans le grenier afin que, d’une certaine manière, il puisse faire le deuil de son fils. Je voudrais pas qu’il reste tétanisé de remord face un gosse zombie qui demande que de  le bouffer, fallait donc le secouer un peu… Puis bon, je me suis déjà occupé d’abattre Duck, c’est bon, je suis pas là pour me taper tout le sale boulot…

*Dans la précipitation, j’ai menacé Vernon, j’avoue que c’est pas la solution la plus intelligente, mais j’étais du bon coté du canon, donc fallait montrer qui c’est qui commande… OK, j’avoue, je ne savais pas ce que voulais dire « threat« , oui, bon ça va! Maintenant, je le sais!

*J’ai emmené Clem avec moi à Crawford, car la laisser seule avec pour unique compagnie un Omid qui risquait de se zombifier à n’importe quelle moment, en l’absence du reste du groupe, c’était pas une très bonne idée… même si l’emmener avec nous, vu comment rien ne s’est passé comme prévu, n’était pas une très bonne idée plus, mais au moins, j’étais là pour veiller sur elle!

*J’ai sauvé Ben! Mais j’ai sauvé Ben, cet enculé à cause de qui on a dû quitter notre Motel paisible, le connard à cause de qui Carley est morte, le sans couille qui a préféré se barrer plutôt que de sauver Clem encerclée de morts vivants, le crétin fini à cause de qui on a failli se faire bouffer par une horde de zombies dalleux à Crawford, ce con qui révèle à tous sa culpabilité dans le pire des moments… Je l’ai sauvé! Alors que durant tout l’épisode je me répétais: « si on me demande de choisir d’en sauver un, entre lui et un autre membre du groupe, je choisirai l’autre et bien fait pour sa gueule! Et pourtant… je …l’ai… sauvé!, car pour une fois, on me ne me demandait pas de choisir qui sauver au détriment d’un autre, mais juste de choisir si une personne devait vivre ou mourir, et que vu à quel point il était rongé par ses actes, je lui ai donné une seconde chance, en espérant qu’il en tirera profit pour montrer ce qu’il vaut vraiment… sans quoi la prochaine fois… pas de pitié! Mais j’avoue avoir été surpris de ma décision, surtout qu’il faut se décider vite fait!

*J’ai montré ma morsure à tous! Je tiens à jouer carte sur table, et si cette décision peut aider le groupe à se faire une raison de m’abattre le moment venu et de me survivre, tant mieux, vu que visiblement – à moins d’un gros rebondissement scénaristique de dingue – dans le prochaine épisode, Lee est mort! Puis j’apprécierai moyen qu’on me fasse le coup, alors ce n’est pas pour le faire aux autres…

A la fin, je me retrouve avec Omid, Christina et Ben! Kenny  préférant me laisser sous prétexte que je n’étais pas toujours là quand il avait besoin de moi…mais WTF, on se connait depuis le début de l’aventure, c’est le gars avec qui je me sens le plus proche, je l’ai aidé, souténu… heu… j’ai tué son fils…mais c’était par qu’il n’ai pas le faire, lui, hein…je l’ai laissé me cogner sans répliquer pour qu’il soulage sa colère suite à la mort de son gosse et de sa femme… et ce con, me lâche! De mémoire c’est la première fois que je lui demande à truc à titre personnel (et non pour aider le groupe ) et il vient me sortir, que j’étais pas là quand il avait besoin de moi! CONNARD!!! T’as intéret à trouver un moyen de te racheter dans le prochain épisode, si on se recroise, sinon, t’es le premier que je jette en pâture aux zombies! J’ai la rage!

Rendez-vous le mois prochain, si tout se passe bien, pour mes derniers choix dans la peau de Lee… tu vas me manquer, mec!

Nou3

Encore un coup de cœur made in Vertigo (j’ai pas d’actions chez eux, mais c’est tout comme, j’avoue…), avec une BD, mettant en scène un chien,  un chat et un lapin, bref des animaux tout ce qu’il y a de plus choupi-kawai… ou pas!


Synopsis: Agiles, furtifs et mortels, 1,2 et 3 sont les dernières machines de guerre révolutionnaires que la science et l’armée ont connues. Mais 1, 2 et 3 sont également, un chien, un chat et un lapin: autrefois simples animaux domestiques, ils ont été capturés et transformés en cyborgs futuristes et belliqueux. Le jour où une scientifique au cœur trop tendre les relâche, les soldats se lancent à leur poursuite, gardant en dernier recours, le terrible et imposant 4.

Soyons franc d’entrée de jeu, ce n’est pas par son intrigue que Nou3, va révolutionner le genre! Des histoires d’animaux victime de recherche scientifique on en compte à la pelle: Brisby et le secret de Nimh , La planète des Singe – les origines ou encore Projet X (le film de  1987 réalisé par J.Kaplan avec M.Broderick) en sont autant de preuve. Mais Grant Morrison réussi, néanmoins, à insuffler de l’émotion dans cette histoire  où la violence et le sang peuvent surgir à chaque coin de page.
Mais derrière sa « simplicité », le scénario nous pousse à la réflexion sur les relations que le genre humain peut entretenir avec les animaux ou encore la légitimité des expériences menées sur des bêtes innocentes dans l’unique but de satisfaire l’ego de l’Homme.

Le gros plus de ce titre réside, indubitablement, dans son dessin et sa mise en page! Rarement, une BD aura exploité autant de styles narratifs et visuels avec une telle maestria! Franck Quitely joue, ici, avec les perspectives, les volumes, cadrages originaux pour livrer des planches époustouflantes. Pourtant, peu friand de l’usage de l’infographie en BD, je dois admettre que dans Nou3, elle contribue également à la touche artistique  de l’œuvre, notamment lors des flous artistiques donnant une profondeur visuel rarement vue en BD (la double page, en plein cœur d’une pluie balle, est juste impressionnante). Eisner du meilleur dessinateur, amplement mérité pour le travail de Quitely sur cet album.

Vous l’aurez compris, c’est surtout de par le travail graphique effectué sur ce titre, que Nou3, vaut le détour. Si l’intrique aurait mérité un peu plus de profondeur, pour un one-shot, elle s’en tire avec les honneurs et laisse peu de place au baisse de rythme. Un titre atypique qui mérite votre curiosité.

Mon nouveau joujou!

A défaut d’avoir reçu mon RockSmith aujourd’hui, la faute à UPS qui n’a rien trouvé de plus amusant de se pointer tout juste 20 minutes avant que je ne rentre du boulot (comme d’hab’, quoi…), mon facteur m’a quand même apporté un petit cadeau:

Deux PS360+ avec les câbles qui vont bien.
Une fois sortie de sa boite une PS360+ ressemble à ça:

Oui, je sais la photo est un peu floue, mais c’est la faute à mon appareil photo tout pourrie (je vous rappelle qu’il m’a foiré toute celle que j’avais prise lors du passage de Megadeth au Hellfest 2012… l’enculé!).

C’est, donc, un petit circuit imprimé avec divers branchement qui permet comme son nom l’indique presque à connecter une PS3, Xbox 360 ou PC à… une borne d’arcade.

C’est une idée qui me trottais dans la tête depuis un petit moment, et quand j’ai appris que le fils d’un pote refourguais son ancienne Xbox 360 à pas cher, je me suis dis que c’était maintenant ou jamais! Mais c’est bien beau d’avoir la console, mais encore faut-il avoir le matos adéquat pour la connecter à ma New Net City!

Autant, je savais que pour l’image et le son, il me suffisait d’un câble VGA pour Xbox 360 (achat que je remet donc à plus tard), que pour relier le panel… j’étais comme un con! C’est que ce n’est pas le genre de truc qu’on trouve au Escromania du coin! Allez hop, un petit saut sur le forum de Néo-Arcadia, pour glaner quelques infos, et je tombe sur un mec qui fabrique des hack-pad pour Xbox 360. Comme quoi, tout se trouve sur le net!

Je rentre en contact avec Mr.AZ, le gars en question, qui me sort qu’il a même mieux à me proposer pour un prix similaire: la fameuse PS360+, puisque facile d’utilisation et , qui, comme dit précédemment, peut également m’en servir pour brancher une PS3 et un PC. Après quelques échanges, afin notamment de définir la configuration des boutons, le deal est conclu!

En attendant la livraison, je file chopper l’autre accessoire nécessaire au projet, le câble VGA, et… j’en ai chié plus que prévu pour le trouver. Escromania, rien et toute mes félicitations au vendeur pas foutu de faire la différence entre un câble VGA et RCA, ça fait plaisir de voir qu’il connait son sujet! Quatre boutique pus tard, je trouve enfin mon bonheur en prenant le dernier câble du magasin…

Maintenant que j’ai tout le matos, on retrousse ses manches et on mets les mains dans le moteur!
Pour commencer, démonter la coque autour de l’écran, ainsi que le cache du pied de la borne  afin d’y faire passer 2 câbles USB A/B mâle (1 pour chaque PS360+), qui servira à relié la console au circuit imprimé, comme ci-dessous:

Et oui, les pieds  de la borne permettent de faire passer le câblage ni vu, ni connu, du panel au caisson arrière!
Une fois connecté et au cable VGA et au différent boutons du panel, on obtient quelque chose comme ça (oui, ça fait peur tout ces câbles, mais comme Mr.Az m’a tout bien expliqué et numéroté comme il faut, c’étai un véritable jeu d’enfant, à plus forte raison que la plus part des câble sont déjà relié à de gros connecteur, donc finalement, il n’y a que peu de cable à gérer).

Petite vue d’ensemble  de la chose…

Maintenant, il ne reste plus qu’a refermé la bête, pour cacher toute la misère et tester la chose.

Et hop! Un petit Super Street Fighter IV A.E et là, je passe en mode « Kiki tout dur ». Tout fonctionne nickel… enfin, ce que j’ai pu tester, mon panel n’ayant que 7 boutons, je n’ai pas pu tester le câblage du 8ème que j’ai demandé (pour anticiper  un changement pour un panel en 8 boutons), mais, il n’y a pas de raison que ça foire… j’espère!
Concernant les « petits problèmes », une manette de 360 ayant 10 boutons, il a bien fallu sacrifier un bouton, à savoir le « Select » et sur certains jeux cela peut s’avérer un poil handicapant (comme par exemple, Outland, me privant ainsi de la map) mais ça passera pour la majorité des jeux!
Sinon, j’ai un tout petit souci de stabilité de l’image, par moment, elle se met à défiler verticalement…

Par contre le bon point, c’est que j’ai fait d’une pierre deux coup! Grâce à la compilation SEGA Megadrive Ultimate Collection (+ de 40 jeux)  dispo sur Xbox 360, c’est un peu comme si je m’étais branché aussi une Megadrive dans la borne!

Parmi les projets à venir, passer à un panel 8 boutons, donc, ainsi que recontacter Mr.Az pour voir s’il est possible de réaliser un petit adaptateur pour brancher simultanément les PS360+ et à la Xbox 360 et à la borne elle même (je ne parle pas des boutons de la borne mais aux autres systèmes de jeux afin d’éviter d’avoir pleins de branchement à faire et défaire à chaque fois… c’est pas très clair, désolé) et surtout régler le problème visible sur la 6ème photo: trouver un autre endroit pour la console que par terre entre la borne et le canapé! Ca fait désordre!